Milan-San Remo en direct: "On savait pourquoi on venait ici", lâche Alaphilippe après sa victoire

Le Français Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) a remporté samedi la 110e édition de Milan-San Remo, le premier "Monument" de la saison cycliste. Il a réglé au sprint un petit groupe en conclusion de la plus longue classique de l'année (291km).

[18h19]

Alaphilippe: "On savait pourquoi on venait ici"

"C'est encore un peu difficile à décrire. C'est juste une immense fierté, personnelle forcément mais aussi de mon équipe parce qu'ils on cru en moi et m'ont fait confiance. Depuis plusieurs jours, on savait pourquoi on venait ici, insiste le héros du jour. Voir le travail qu'ils ont accompli aujourd'hui... j'avais à coeur de ne pas me louper. C'est juste une magnifique journée."

[17h39]

A 26 ans, Julian Alaphilippe compte donc à son palmarès, entre autres:

- Tour de Californie (2016)

- Tour de Grande-Bretagne (2018)

- Maillot à pois de meilleur grimpeur du Tour de France (2018)

- Une étape du Tour d'Espagne (2017)

- Deux étapes du Tour de France (2018)

- La Flèche Wallonne (2018)

- La Clasica San Sebastian (2018)

- Les Strade Bianche (2019)

- Milan-San Remo (2019)

[17h35]

La belle émotion (et les larmes) d'Alaphilippe

[17h32]

Alaphilippe: "J’ai répondu de la meilleure des manières" (la chaîne l'Equipe)

"J’avais les jambes, l’équipe et la tête. Je ressentais de la pression depuis plusieurs jours. Ce n’est jamais évident d’être l’ultra-favori, j’ai répondu de la meilleure des manières. Je n’en reviens pas ! C’est la récompense de tout ce que j’ai mis en place. Quand j’ai vu les larmes de mes équipiers après la ligne, c’est une émotion que je n’oublierai jamais. Je vais maintenant penser à récupérer. Je suis super content, je rentre chez moi demain, avant de reprendre la compétition sur le Tour du Pays Basque. Ce ne sera que du bonus. Sagan m’a dit de payer l’apéritif ce soir ! J’espère que l’addition ne sera pas trop salée !"

[17h29]

Réaction d'Alaphilippe au micro de la chaîne l'Equipe: "Je n’avais pas le droit à l’erreur"

"C’est encore difficile de décrire ce que je ressens. C’est une immense fierté. Toute la journée, l’équipe a été impressionnante. J’ai encore du mal à trouver les mots, j’étais tellement concentré dans le final. On a durci dans le final, je n’avais pas le droit à l’erreur. Ils m’ont fait confiance. Je suis content de ne pas les avoir déçus. Je n’étais pas stressé, mais je voulais bien faire, je ne voulais pas me louper. Je suis fier de l’équipe et de moi-même. Après avoir contrôlé la journée, j’avais à cœur de ne pas me louper. J’ai fait un effort très violent pour faire la sélection. Il n’y avait que des coureurs solides au moment de basculer dans le Poggio. Je pense que je n’ai pas fait d’erreurs. Le fait d’être confiant et aussi fort dans la tête, ça m’a aidé. Le placement était très important dans le Poggio."

[17h22]

Les images de la victoire d'Alaphilippe

Le Français a réglé au sprint un petit groupe en conclusion de la plus longue classique de l'année.

[17h20]

Le cyclisme français se porte bien !

[17h15]

Place à la Marseillaise !

[17h11]

Gilbert: "Il a mérité cette victoire"

Equipier de Julian Alaphilippe chez Deceuninck-Quick Step, Philippe Gilbert savoure la victoire du Français au micro de la chaîne L'Equipe: "C’est un grand moment. Julian a vraiment mérité cette victoire, on a roulé pour lui. On avait plusieurs cartes, mais on a vu que le déroulement de la course était en sa faveur. Il était très nerveux, ce qui est bon signe pour lui. Je savais que c’était bon signe quand il me demandait d’aller encore plus vite. Quand je me suis écarté, il est parti et a pris une dizaine de mètres d’avance. J’ai entendu à la radio qu’il était avec 7 coureurs."

[17h08]

Début de saison exceptionnel pour Alaphilippe

Le Français est phénoménal depuis le début de l'année. Il a remporté deux étapes sur la Vuelta San Juan, dont il a pris la deuxième place du classement général. Il a également levé les bras sur le Tour de Colombie. Il a ensuite remporté les Strade Bianche, puis deux étapes sur Tirreno-Adriatico (dont une au sprint). Avant, donc, de triompher sur Milan-San Remo pour gagner son premier "Monument".

[17h04]

Alaphilippe a du mal à réaliser

"C'est difficile de réaliser. Je veux remercier mon équipe, elle a travaillé toute la journée. On a rendu la course difficile dans le final. Quand j’ai vu Mohoric attaquer, je me suis dit que c’était le moment ou jamais. J’ai fait un gros effort au sommet du Poggio. Je voulais voir ce qui allait se passer", confie-t-il après sa victoire au micro de la Rai.

[16h59]

Milan-San Remo réussit aux Français

Deux Français ont réussi à inscrire leurs noms au palmarès de Milan-San Remo sur les quatre dernières éditions: Arnaud Démare en 2016 et donc Julian Alaphilippe cette année.

[16h55]

Alaphilippe devant Naesen et Kwiatkowski

Le Français s'impose donc devant Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) et Michal Kwiatkowski (Team Sky). Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) échoue au pied du podium. Le champion du monde Alejandro Valverde (Movistar) prend la 7e place.

[16h53]

Julian Alaphilippe remporte Milan-San Remo !!!

Quelle performance du Français de la formation Deceuninck-Quick Step ! En force, il a lancé le sprint à 200m de l'arrivée et a résisté notamment au retour du Belge Oliver Naesen. C'est le premier "Monument" remporté par Alaphilippe.

[0km]

LA VICTOIRE POUR ALAPHILIPPE !!!

[1km]

Ça se regarde en tête ! Sagan fixe ses rivaux.

[1,2km]

Trentin repris !

Un groupe d'une dizaine de coureurs va se jouer la victoire.

[2km]

Trentin seul en tête !

Enorme percée de l'Italien en tête.

[2,7km]

Des coureurs sont en train de rentrer sur le groupe de 7. Alaphilippe est toujours là.

[4km]

7 coureurs en tête

La composition du groupe de tête: Naesen, Alaphilippe, Valverde, Trentin, Van Aert, Sagan et Kwiatkowski. Le Français est désormais calé en dernière position de ce petit groupe à 4km de l'arrivée. Le reste du peloton n'est pas si loin.

[5,5km]

Kwiatkowski est aussi là

Un groupe de 7 coureurs en tête, avec que du beau monde: Kwiatkowski, Alaphilippe, Sagan, Valverde, Trentin...

[6km]

Alaphilippe répond !

Le grand favori répond à l'attaque de Clarke et prend même quelques mètres d'avance. Trentin est juste derrière.

[7km]

Attaque de Clarke !

Anthony Turgis prend la roue de Simon Clarke qui place une grosse banderille à l'avant, alors que Viviani est en train de tirer un trait sur ses chances de victoire.

[7,5km]

Toujours pas d'attaque, Alaphilippe bien placé

La Deceuninck-Quick Step d'Alaphilippe impose un tempo d'enfer en tête de peloton sous l'impulsion de Stybar. Aucun coureur n'ose sortir.

[8km]

Valverde et Sagan sont aussi là

Outre Alaphilippe, Valverde et Sagan figurent dans les premières places du peloton. C'est plus compliqué pour Viviani, qui tente de se replacer.

[10km]

Le peloton au pied du Poggio

Ça roule très, très, très fort en tête de peloton au moment d'attaquer le pied du Poggio (3,7km). Alaphilippe est idéalement placé.

[12km]

Place bientôt au Poggio !

C'est (déjà) fini pour Bonifazio. Le sprinteur italien est avalé par le peloton avant les toutes premières pentes du fameux Poggio. On retrouve désormais la CCC Team de Greg Van Avermaet et la Deceuninck-Quick Step de Julian Alapahilippe en tête de peloton. Il n'y a plus de coureur à l'avant.

[13km]

Le peloton à 21" de Bonifazio

Bonifazio ne lâche rien et accentue même son avance. Le peloton est désormais à 21", alors que le Poggio approche.

[15km]

15" d'avance pour Bonifazio

Ça se regroupe déjà sous l'impulsion de la Lotto-Soudal. Groenewegen en profite pour tenter de se replacer. Bonifazio, lui, compte toujours 15" d'avance à 15km de l'arrivée.

[17km]

Cassure dans le peloton

Le gros tempo imposé en tête de peloton provoque une cassure. 15" d'avance pour Bonifazio.

[19km]

Attaque de Bonifazio !

Allez, ça bouge (enfin) en tête de peloton ! Très grosse accélération du sprinteur italien Niccolo Bonifazio (Direct-Energie) dans la descente de de la Cipressa. Il parvient à prendre rapidement quelques mètres d'avance en prenant tous les risques. Il va tellement vite que les motos des TV ont du mal à s'écarter.

[20km]

Bouhanni pas au mieux non plus

Ça se complique également pour Nacer Bouhanni. A la peine depuis le début de l'année, le sprinteur français de Cofidis figure dans les dernières places du peloton.

[22km]

Groenewegen en fin de peloton

Vainqueur des deux premières étapes de Paris-Nice, Dylan Groenewegen ne semble pas au mieux aujourd'hui. Le sprinteur néerlandais de la Jumbo-Visma, considéré ce matin comme l'un des candidats à la victoire, traîne en queue de peloton à 22km de l'arrivée.

[23km]

Les favoris sont tous là

Le peloton est toujours très conséquent. Aucun favori n'a pour l'instant été victime d'une chute ou d'un problème technique. Alaphilippe, Sagan, Kwiatkowski, Démare, Nibali... ils sont tous là.

[25km]

Masnada croqué par le peloton

A 25km de l'arrivée, Masnada est repris par le peloton mené désormais par la formation Astana, dont le leader ce samedi se nomme Magnus Cort Nielsen. Vainqueur récemment de la 4e étape de Paris-Nice, le Danois est en forme et à surveiller. Il n'y a plus aucun coureur devant le peloton.

[28km]

Groupama-FDJ en tête de peloton

La Sky, pour Michal Kwiatkowski, et Mitchelton-Scott, pour Matteo Trentin, se repositionnent dans les premières places du peloton. La Groupama-FDJ d'Arnaud Démare s'invite également à l'avant. Conséquence directe, l'avance de Masnada ne cesse de fondre. Plus que 15" pour l'Italien.

[30km]

Place aux pentes de la Cipressa

Les choses sérieuses vont commencer, le peloton va attaquer les pentes de la Cipressa (5,6km à 4,1%). L'Italien Masnada est toujours seul en tête avec seulement 58" d'avance sur le peloton où l'on retrouve tous les favoris.

[34km]

Ça ne sent pas bon pour l'échappée

Plus qu'une minute d'avance pour l'échappée. Autant dire que le peloton ne devrait plus tarder à revenir. Chaque formation s'efforce de bien protéger ses leaders.

[38km]

Au tour de Masnada d'attaquer

Schönberger ne sera pas resté seul en tête. L'Autrichien a rapidement été repris, puis déposé par l'Italien Fausto Masnada de la formation Androni, alors que des spectateurs font craquer des fumigènes sur le bord de la route. Le peloton n'est pointé qu'à 1'19".

[40km]

Première banderille pour Schönberger

Ça commence à s'emballer en tête. L'Autrichien Sebastian Schönberger (Neri Sottoli) place une première attaque dans les pentes du Capo Berta.

[42km]

Moins de 1'30" d'avance pour l'échappée

Les coureurs de tête en ont terminé avec le Capo Mele et le Capo Cervo. Place maintenant au Capo Berta, la dernière d'une série de trois petites bosses. Le rythme commence à s'intensifier et l'échappée ne compte plus que 1'26" d'avance à 41km de l'arrivée.

[47km]

L'avance de l'échappée fond

Plus que 2'30" d'avance pour le groupe de tête (Masnada, Tonelli, Maestri, Sagiv, Raggio, Schöenberger, Henttala, Peron, Planet et Poli) à 47km de l'arrivée. L'échappée va avoir bien du mal à résister au retour du peloton et risque de se faire reprendre avant même le début du Poggio. C'est à niveau là que la course devrait sérieusement s'emballer.

[51km]

Les favoris bien au chaud

Après la Sky, c'est au tour des formations Deceuninck-Quick Step de Julian Alaphilippe et Lotto-Soudal de Caleb Ewan de prendre les choses en main. Tous les favoris à la victoire finale sont toujours au chaud dans le peloton. Pas de chute à déplorer, ni de cassure à l'approche du Capo Mele.

[55km]

La Sky en tête de peloton

Moins de 3 minutes d'avance désormais pour les coureurs à l'avant, à 55km de l'arrivée. Des coureurs de la Sky viennent de prendre place en tête du peloton. La formation britannique mise ce samedi sur son Polonais Michal Kwiatkowski, vainqueur en 2017.

[60km]

Le point sur la course à 60km de l'arrivée

Un groupe de 10 coureurs échappés compte 3'13" d'avance sur le peloton. On retrouve à l'avant Masnada (Androni), Tonelli et Maestri (Bardiani), Sagiv (Israel Cycling Academy), Raggio et Schöenberger (Neri Sottoli), Henttala, Peron, Planet et Poli (Novo Nordisk). Le Vosgien Charles Planet, 25 ans, est le seul Français de ce groupe.

[15h20]

Bardet est là "sans pression"

Lui aussi aligné sur Milan-San Remo ce samedi, Romain Bardet aborde ce Monument "sans pression". Le coureur d’AG2R La Mondiale a décidé d’y participer sans objectif précis, avec l'idée d'abord de "prendre du plaisir".

>> Les impressions de Bardet, c'est à lire ici

[15h17]

Outre Alaphilippe, qui sont les favoris ?

Les trois dernières éditions de Milan-San Remo ont donné lieu à chaque fois à un scénario différent: victoire au sprint (Démare en 2016), attaque à trois dans le Poggio (Kwiatkowski en 2017), échappée solitaire dans le Poggio (Nibali en 2018). Tout se joue sur un fil sur ce Monument long de 291km. Outre Alaphilippe, les favoris cette année se nomment Viviani, Sagan, Gaviria, Ewan, Bennett, Trentin ou encore Cort Nielsen.

[15h16]

Quels Français peuvent briller ?

Dix-neuf Français sont au départ du 110e Milan-San Remo ce samedi. Vorace en 2019, Julian Alaphilippe en est le grand favori, alors que Lilian Calmejane, Arnaud Démare et Romain Bardet font figure d’outsiders possibles à la victoire finale via Roma (arrivée vers 17h).

>> Tour d’horizon ici des chances françaises sur ce premier Monument de la saison

[15h14]

Bonjour à tous !

Fantasme des sprinteurs, Milan-San Remo, qui fait rêver les plus rapides du peloton (Viviani, Ewan, Sagan, Démare) mais aussi le puncheur français Julian Alaphilippe, ouvre ce samedi le chapitre printanier des grandes classiques. Suivez sur RMC Sport le premier "Monument" de la saison.