JO 2016 - Absalon : "Le dernier grand challenge de ma carrière"

Double champion olympique de VTT en 2004 et 2008, Julien Absalon espère faire oublier son abandon en 2012 en décrochant à Rio une troisième médaille d’or aux JO. Invité de l’Intégrale Sports spéciale Jeux Olympiques 2016 sur RMC, le Français dit croire en ses chances… et son expérience.

Julien Absalon, après votre échec en 2012, êtes-vous prêt à aller chercher le troisième titre olympique à Rio ?

Oui, c’est le dernier grand challenge de ma carrière. L’échec est digéré parce que derrière, il y a tout de suite eu d’autres objectifs. Les Jeux Olympiques ont lieu tous les quatre ans mais heureusement, on n’a pas qu’une compétition tous les quatre ans.

L’année 2014 a notamment été faste…

En 2014, il y a eu un cinquième titre de champion du monde élite, un grand chelem avec les titres de champion de France, d’Europe et du monde et la Coupe du monde. Une très grosse saison. En 2015, ma route a souvent été barrée par mon éternel rival Nino Schurter. Il va aborder l’échéance olympique en grand favori. Mais je serai là pour essayer de l’empêcher d’obtenir son premier titre olympique.

Y a-t-il une bascule particulière qui se fait dans votre tête, en ce 1er janvier ?

Oui, être maintenant en 2016 lance vraiment la saison. Le compte à rebours est vraiment parti. L’hiver est peut-être encore un peu plus studieux que d’habitude. Mais en général, les fêtes sont la dernière occasion de décompresser avant de commencer la nouvelle préparation.

En terme de préparation, justement, qu’est-ce qui vous attend ces prochaines semaines ?

Pour nous, le début d’année correspond à l’entraînement foncier. Il faut se refaire une base foncière avec beaucoup d’entraînements assez longs, sur route et en VTT. Avant de commencer l’intervalle training et les premières compétitions en mars.

Vous aurez 36 ans à Rio. Existe-t-il une différence de préparation entre les JO 2004 et 2016 pour vous ?

J’aurai l’expérience pour moi. Je ferai bien sûr face à des coureurs plus jeunes, donc il va falloir essayer de jouer sur cette expérience qui peut être très importante. Les Jeux Olympiques, c’est une course très différente et ça peut être difficile à gérer, notamment niveau pression. Donc les faire pour la quatrième fois est plutôt un avantage.