
Enquête sur le dopage mécanique: Guimard est "heureux" mais pointe l'UCI

Cyrille Guimard - DR
Le Canard Enchaîné l’a révélé ce mardi. Deux juges d’instructions français ont été chargés d’une enquête à la suite de soupçons sur l’existence d’un pacte de corruption visant à couvrir le recours au dopage mécanique. Cyrille Guimard était invité à réagir ce mercredi dans Bourdin Direct sur RMC.
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"Je n’étais pas au courant et c’est dommage qu’on le sache dès aujourd’hui. Ceux qui sont impliqués vont essayer de faire un peu de nettoyage, craint le membre de la Dream Team RMC Sport. A moins que les juges aient déjà assez d’éléments."
"Je suis heureux qu’il y ait cette enquête pour qu’on puisse infliger des sanctions si besoin ou que dans le cas contraire le cyclisme puisse reprendre sa route normalement", poursuit Guimard.
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Le manager de l’équipe de France de cyclisme regrette toutefois que l’UCI ne se soit pas retroussée les manches avant la justice: "Depuis l’affaire Cancellara dans le Tour des Flandres et Paris-Roubaix en 2010, la possibilité d’une assistance mécanique est évoquée. On a des doutes sur un certain nombre d’événements et cela fait des années que l’on demande que des enquêtes soient mises en place par l’UCI et a aucun moment elle n’a bougé. C’est surtout l’omerta dans les grandes fédérations internationales. Elles ne veulent pas de vague et masquent les choses."
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"Comme pour le dopage médical, quand les affaires sortent c’est par la justice et non par les fédérations et surtout pas les fédérations internationales qui mettent à chaque fois une chape de plomb sur les affaires", conclut Guimard.