
En attente d’analyses

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« On n’a rien à cacher ». En apparence, l’enquête préliminaire ouverte en juillet par le parquet de Paris ne trouble pas Astana, ni son porte-parole Philippe Maertens. L’équipe de Lance Armstrong et Alberto Contador fait pourtant partie des formations dans le viseur, selon une information révélée mardi par Le Monde. En cause : la saisie de seringues et de matériel de transfusion, par les forces de l’ordre, en fin de Tour de France 2009. Une centaine d’éléments qui gisait dans des containers mis à disposition par l’organisateur ASO pour recueillir les déchets médicaux, censés être ensuite pris en charge et brûlés par une société.
« Mais peut-être que le parquet a voulu examiner certaines choses, s’interroge Maertens. Ils ont peut-être le droit de le faire, on n’en sait rien. S’ils en ont envie, ils peuvent le faire. On est vraiment confiant. Je suis quand même surpris parce que le Tour de France s’est terminé fin juillet et ça sort à la veille de la présentation du Tour. » La divulgation du tracé 2010, mercredi à Paris, en présence de Contador et Armstrong, risque en effet de tourner beaucoup autour de cette nouvelle affaire.
Pour l’heure, des tests ADN sont en cours afin de déterminer les substances que le matériel était censé administrer, mais aussi quels coureurs et équipes sont concernés. Les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) continuent eux leurs investigations. Elles devraient déboucher sur l’ouverture d’une information judiciaire à la fin du mois.