
Dopage: comment Froome va se défendre
Christopher Froome est dans la tourmente. Comme l’ont révélé The Guardian et Le Monde ce mercredi, le coureur britannique de la Sky fait l’objet d’une procédure de l’UCI après un contrôle antidopage "anormal" lors de la 18e étape du Tour d’Espagne qu’il a remporté en septembre dernier.
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Le quadruple vainqueur du Tour de France se voit reprocher une trop grande concentration de Salbutamol, le principe actif de la Ventoline, médicament utilisé pour le traitement de l'asthme. Alors que le seuil de l’AMA est de 1000 nanogrammes par millilitre, c’est une concentration de 2000 ng/ml qui a été repérée, soit le double!
Inhalation ou injection
Comme le précise l'UCI dans son communiqué, un contrôle supérieur à 1000 nanogrammes par millilitre est automatiquement considéré comme du dopage, sauf si le coureur incriminé arrive à prouver, à travers une étude pharmaco-kinétique, qu'il a bien pris cette substance par inhalation (ce qui est autorisé) et non par injection.
"Au cours de la dernière semaine de la Vuelta, Chris a présenté des symptômes d'asthme aigus. Sur les conseils du médecin Team Sky, il a utilisé une dose accrue de Salbutamol (toujours dans les limites des doses admissibles) avant le test d'urine du 7 septembre", explique la Sky.
Le coureur de 32 ans a toutefois une porte de sortie comme le confirme le communiqué de l’UCI. L’instance explique ainsi que Froome doit prouver qu’il a utilisé cette substance de manière thérapeutique, c’est-à-dire par inhalation.
"Merci pour tous les messages de soutien ce matin. J’ai confiance dans le fait qu’on va aller jusqu’au fond des choses, a tweeté Froome dans la matinée. Malheureusement, je ne peux pas partager plus d'informations avant que l’enquête soit terminée.