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De "très grands coureurs" visés par une enquête pour dopage mécanique

Deux juges d'instruction français ont été chargés d'enquêter  alors que l'existence d'un pacte de corruption visant à couvrir le recours au dopage mécanique est soupçonné. Une investigation révélée par Le Canard Enchaîné à paraître mercredi.

Nommés l'été dernier après une enquête préliminaire du parquet financier, deux juges d'instruction français sont chargés de se pencher sur les soupçons de dopage mécanique qui pèsent sur de "très grands coureurs", révèle Le Canard Enchaîné dans son édition à paraître mercredi. Les deux juges cherchent à établir l'existence ou non d'un pacte de corruption entre des équipes, des sociétés privées et les hautes instances du cyclisme, selon l'hebdomadaire.

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Les contrôles en question

Le dopage mécanique ou technologique revient à cacher un moteur dans les vélos de sorte à bénéficier d'un surplus d'énergie à certains moments des courses. L'Union cycliste internationale (UCI) a indiqué avoir effectué 50 000 vérifications entre 2016 et 2017 dont 4 000 sur le dernier Tour de France. Or, une enquête de l'émission Stade 2 avait montré que ces contrôles étaient faillibles. Les vérifications réalisées à l'aide d'une tablette et d'une simple application peuvent se révéler inefficaces selon la façon dont sont manipulées les tablettes.

Peu de cas

Très peu de cas de dopage mécanique ont été officiellement recensés. La Belge Femke Van den Driessche avait été suspendue après avoir été contrôlée avec un vélo à moteur lors des championnats du monde de cyclo-cross début 2016. En France, un coureur amateur de 43 ans a été pris en octobre dernier. 

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