Contrôles antidopage : Prudhomme refuse la polémique

Le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, n’a pas souhaité commenter la décision de l’UCi de ne pas solliciter l’AFLD pour mener la politique antidopage sur l’édition 2010 de la Grande Boucle.

Christian Prudhomme ne veut pas mêler ASO, organisateur du Tour de France, a la polémique entre l’Union cycliste internationale et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). La guerre ouverte entre les deux instances a eu pour conséquence le choix de l’UCI de ne plus recourir aux services de l’AFLD, comme ce fut le cas en 2008 et 2009. L’UCI étudie une solution alternative avec l’Agence mondiale antidopage. Interrogé aujourd’hui en marge de la présentation du départ du Tour 2011 en Vendée, Christian Prudhomme a refusé de prendre partie. « Les organisateurs doivent veiller au bon déroulement du Tour de France. Ce que nous voulons, c'est un système impartial qui prête le flanc le moins possible à la critique », s’est borné à dire le patron du Tour. Selon l’AFP, les prélèvements du prochain Tour de France pourraient être analysés au laboratoire de Lausanne, un laboratoire accrédité par l’AMA et travaillant régulièrement pour l’UCI. Lorsque l’AFL était en charge des contrôles, les examens été menés au laboratoire parisien de Châtenay-Malabry.

La rédaction