
Bourreau : « Jalabert, un grand monsieur »

Laurent Jalabert - -
Bernard, êtes-vous heureux de devenir sélectionneur national ?
J’ai eu pas mal de garçons en équipe de France Espoirs (Sylvain Chavanel, Tony Gallopin, ndlr). J’ai pu les diriger sur de grandes courses internationales. Ils font partie des meilleurs Français. La sélection sur les championnats du monde à Florence (Italie, ndlr), du 22 au 29 septembre prochain, se fera essentiellement sur la spécificité du parcours.
Quelles sont les spécificités du parcours ?
Ce parcours est très sélectif. La première côte fait 4,5 km avec des pourcentages de 8% sur la fin. Les coureurs vont la grimper plus d’une quinzaine de fois. Ensuite, il y aura une seconde côte d’un kilomètre avec un secteur pavé de 14 kilomètres. Je pense que c’est un bon grimpeur ou un puncheur qui devrait s’imposer.
Christophe Riblon, vainqueur à l’Alpe d’Huez sur le Tour de France, fera-t-il partie de la liste ?
C’est l’homme en forme. Personnellement, je vais contacter les directeurs sportifs et les managers pour connaitre le programme des coureurs. Je veux savoir lesquels sont motivés pour les championnats du monde. Par la suite, je contacterai les coureurs. Si Christophe Riblon a assez de réserves pour préparer ces championnats, je l’accueillerai volontiers.
« Jalabert est un grand monsieur »
Avez-vous déjà des certitudes ?
Sylvain Chavanel est une valeur sûre mais je dois faire le tour de tout le monde. Il y a aussi Tony Gallopin. Le parcours va bien leur convenir.
La situation de Laurent Jalabert est-elle injuste selon vous à propos de son contrôle positif sur le Tour de France 1998 ?
Oui. Il a apporté beaucoup au cyclisme. Il vit une situation très difficile pour le moment. Je pense que ça a été un déchirement pour lui de ne pas commenter le Tour de France. C’est un grand monsieur.
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