Boonen, l’erreur de trop ?

Le deuxième contrôle positif de Tom Boonen scelle peut-être la carrière d’un coureur qui a marqué le cyclisme belge.

Il est arrivé derrière Johan Museeuw, derrière Peter Van Petegem. Tom Boonen portait beaucoup d’espoirs du cyclisme belge lorsqu’il a débarqué sur la scène internationale. Troisième du Paris-Roubaix 2002, Boonen devient le spécialiste des classiques du Nord et le meilleur sprinteur de la planète jusqu’à l’éclosion de Mark Cavendish. Entre temps, il a ciselé 2 Tour des Flandres, 3 Paris-Roubaix, 1 Gand-Wevelgem et un maillot vert sur le Tour de France. C’est le cannibale des années 2000 avec un titre de champion du monde à Madrid en 2005. Boonen gagne des courses à la pelle et fait rêver le peuple belge qui le classe régulièrement parmi ses personnalités préférées. Cette année il remporte son troisième Paris-Roubaix en écrasant ses adversaires de toute sa classe. Quelques jours plus tard, un contrôle anti-dopage inopiné effectué hors compétition prouve qu’il a pris de la cocaïne, un produit considéré comme non dopant hors compétition. C’est la deuxième fois dans sa carrière qu’il est rattrapé le nez dans la poudre blanche. La première fois, il avait échappé à la sanction mais avec cet état de récidive, le Belge pourrait être poursuivi par la justice flamande. Le parquet a déjà effectué une perquisition chez lui et il a été entendu. Il a déjà été suspendu par la Quick-Step. A 28 ans, Boonen a peut-être signé l’arrêt d’une très belle carrière.

La rédaction