ARD diffusera le Tour… contre son gré

La chaîne publique allemande ARD, qui ne veut plus diffuser le Tour de France cycliste en direct après les récents scandales de dopage, doit néanmoins aller au bout de son contrat de radiodiffusion, qui court jusqu’en 2011.

On ne plaisante pas avec l’Union Européenne de radiodiffusion, encore plus lorsqu’on est lié, par contrat, avec elle. C’est le cas de la chaîne publique ARD, qui a signé un bail jusqu’en 2011 avec l’UER, un bail lui permettant notamment d’obtenir les droits de diffusion du Tour de France. Et comme l’explique très bien le président de l’UER, Fritz Pleitgen, un contrat… c’est un contrat.

« L'ARD s'est déjà engagée en commun pour l'Allemagne avec la ZDF en janvier pour la période 2009-2011, pour un montant global de 6 millions d'euros par an. » Pleitgen a également rappelé que l’ARD ne pouvait résilier son contrat qu’à une seule condition : celle que les organisateurs de la Grande Boucle ne se plient pas aux méthodes les plus modernes de tests antidopage… ce qui n’a pas été le cas lors du dernier tracé tricolore.

« J'espère que nous pourrons trouver un accord sans aller jusqu'au tribunal », a poursuivi le président de l'UER, brandissant la menace de demandes de dommages et intérêt de la part de la société ASO, organisatrice du Tour de France, si la course, très populaire en Allemagne, ne devait pas être diffusée.

La rédaction