
Parker : "Je n’ai pas pris de vacances"

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La déception de l’Euro
« Il faudra un peu de temps pour que je digère ça. Mais en même temps, je veux relativiser. Il y a dix ans, on ne gagnait jamais de médaille. Maintenant, on est un peu déçus qu’on gagne une médaille de bronze alors qu’à l’époque, on l’aurait fêté comme une médaille d’or. Il faut regarder tout le chemin parcouru de notre génération et il faut en être fier. On a quand même décroché quatre médailles en cinq ans. Après, il faut continuer à rester motivé. Les JO vont arriver et c’est ça l’objectif ultime. »
Des obligations à remplir
« Je n’ai pas trop soufflé depuis la fin de l’Euro. Je n’ai pas pris de vacances. J’avais pas mal d’obligations. C’était les dix ans de ma fondation "le Par Coeur Gala". C’était vraiment un gros événement, il y avait à peu près 700 personnes. Je veux remercier tous les gens qui nous ont soutenus. Tout le monde a été très généreux. On a fait plus de 500 000 euros donc c’est génial pour les enfants. On va pouvoir réaliser pleins de vœux. C’est le plus important. »
La candidature de Paris 2024
« Il y a une grosse mobilisation de tous les sportifs français. On a vraiment envie d’avoir les JO à Paris. En 2005, j’étais rookie quand on était parti à Singapour avec la délégation française pour les JO 2012. Ça ne nous avait pas souri. Mais j’espère qu’on pourra les avoir cette fois. C’est le plus grand événement sportif au monde. C’est unique. Moi, en 2024, je ne pense pas que je jouerai. Mais ça sera à la nouvelle génération de vivre cette expérience. »
Une reconversion chez les Spurs après sa carrière ?
« Pour l’instant, on n’en a pas parlé. Après, les Spurs savent que je suis très impliqué dans tout ce qu’il se passe en dehors du basket. Ils voient ce que je fais avec l’ASVEL. C’est quelque chose que j’aime beaucoup. Pour l’instant, je n’en parle pas trop parce qu’il me reste encore trois ans de contrat. Là, je commence la première année de mon nouveau contrat. J’espère jouer encore pendant six ans. J'aimerai bien atteindre la barre des vingt ans en NBA. C’est une barre symbolique. Après, on verra si je veux faire quelque chose avec les Spurs. »
L’arrivée de LaMarcus Aldridge à San Antonio
« Pour l’instant, je n’ai pas vu grand-monde. Aujourd’hui, c’était visite médicale et journée presse. Chacun a un peu son propre programme. Après, LaMarcus, je le connaissais d’avant. Ça faisait trois-quatre ans que je lui disais : "Ça serait bien que tu viennes chez nous." J’ai hâte de commencer, de reprendre l’entraînement. Je sais que Pop (son coach Gregg Popovich, ndlr) est super motivé. Il est prêt à démarrer. C’est une grosse saison pour nous. Il y a beaucoup d’attente. On a fait un gros recrutement. Maintenant, à nous de travailler dur et de prouver sur le terrain qu’on a une bonne équipe. »
Les Spurs annoncés comme favoris cette saison
« Non. Les favoris, c’est toujours Golden State. Ce sont les champions en titre. Après, il y a Cleveland aussi qui a été en finale. Par respect, il faut déjà les battre avant de pouvoir dire qu’on est les favoris. »
Une concurrence encore plus féroce
« Tout le monde parle des Spurs, mais il y a d’autres équipes qui ont fait de très beaux recrutements, dont les Clippers. C’est une très grosse équipe. Moi, je pense qu’Oklahoma City aussi va être très fort. De toute façon, l’Ouest, c’est costaud. Donc oui, on a fait un gros recrutement, mais on joue dans une grosse conférence. Quoi qu’il arrive, on va affronter des grosses équipes. Et ça ne va pas être simple. »
Ses ambitions pour l’ASVEL
« Dans le sport, rien n’est garanti. La route va être très longue. On a doublé tous les postes. On a envie d’être compétitifs dans toutes les compétitions. On va essayer de faire de notre mieux et on fera le bilan à la fin de l’année. »