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Quand Obama joue au golf avec Curry, il chambre beaucoup

Barack Obama dans sa tenue de golfeur

Barack Obama dans sa tenue de golfeur - AFP

Invité du Jimmy Kimmel Live sur la chaîne ABC, Stephen Curry a raconté sa partie de golf en compagnie de Barack Obama, disputée vendredi dernier sur l’île de Martha’s Vineyard. L’occasion de découvrir un président américain chambreur et pas le dernier pour déconcentrer l’adversaire.

On ne devient pas champion d’Etat de basket au lycée sans un esprit compétitif acéré. Ni président des Etats-Unis, d’ailleurs. Mais s’il fallait une énième preuve du feu qui anime Barack Obama, il suffit d’écouter Stephen Curry raconter leur partie de golf commune. Vendredi dernier, le MVP de la saison et champion NBA avec les Golden State Warriors a partagé 18 trous avec le locataire de la Maison Blanche sur l’île très huppée de Martha’s Vineyard (Massachusetts).

Et Obama n’a pas fait que conduire la voiturette du génial meneur de jeu. Il a aussi chambré. Beaucoup chambré. Un « trash talking » en règle sans doute hérité de sa carrière de basketteur amateur, un sport qu’il continue de pratiquer dès que possible. Associé à son père Dell, Curry était opposé à une équipe composée d’Obama et de l’ancien joueur NBA Ray Allen.

« Tu vas marquer ton putt ? Tu vas vraiment faire ça ? »

« Dans une partie amicale, où il n’y a pas d’argent ou quoi que ce soit en jeu, quand vous avez un putt à 1,5 mètre à réaliser, ça coule tout seul, a raconté la star des Warriors lors d’une apparition ce mardi dans le Jimmy Kimmel Live sur la chaîne américaine ABC. Mais là, il se comportait comme si vous veniez de lâcher une blague pas drôle. Il restait là, silencieux, à vous regarder façon de dire : ‘‘D’accord, donc tu vas marquer ton putt (mettre une petite marque pour garder la trace de sa balle et la jouer après le coup de l’adversaire, ndlr) ? Tu vas vraiment faire ça ?’’ Il vous met la pression comme ça. Il faisait remarquer nos tremblements, ce genre de choses. Il s’est aussi pas mal moqué de Ray Allen. Il lui a dit qu’il avait tout un clan avec lui, qu’il avait besoin d’un bus pour gérer toutes les personnes qu’il amène sur le parcours pour rencontrer le président. »

Des techniques de déconcentration qui ont permis à l’équipe Obama-Allen de l’emporter. Le tout dans un esprit bon enfant mais sous haute sécurité, président oblige. « Il y avait 25 agents des services secrets sur chaque trou donc je n’ai pu me relaxer », s’amuse Curry.

A.H.