
Pietrus : « Une décision après Boston »

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Mike Pietrus, comment sentez-vous votre équipe d’Orlando avant cette série contre Boston ?
Je me sens de mieux en mieux après ma fracture du poignet. On est conscient qu’on doit élever notre niveau de jeu parce qu’on a eu un peu de mal au tour précédent contre Philadelphie.
Qu’avez-vous pensé de leur incroyable série contre Chicago ?
Je pense que le septième match s’est joué sur l’expérience des Celtics, qui ont gagné le championnat l’année dernière. Ils ont pu développer leur jeu avec Ray Allen et Paul Pierce, deux joueurs qu’on devra arrêter. J’espère qu’on va pouvoir aller au bout. Si on veut jouer le titre ou aller en finale, les douze joueurs devront être au top. On va en plus récupérer Dwight Howard, ce qui est une bonne nouvelle.
Certains disent que vous êtes plus forts avec lui mais que votre jeu est plus fluide sans lui. Qu’en pensez-vous ?
Je ne veux pas faire de commentaire là-dessus. On a quand même gagné 59 matches en saison régulière en grande partie grâce à lui. On peut compter sur lui en défense. Effectivement, on a su s’ajuster par rapport à sa suspension mais on a vraiment besoin de lui sur une saison.
Et vous, où en êtes-vous ?
Je me sens bien physiquement mais depuis ma fracture du poignet, j’ai eu du mal à bien shooter. Le fait de rater plus de quarante matches m’a obligé à réfléchir sur ce que je devais mettre en place pour que cela ne se reproduise plus.
A ce sujet, on évoque un possible forfait pour les repêchages de l’Euro, cet été avec l’équipe de France. Confirmez-vous ?
Je ne confirme rien pour l’instant. J’ai discuté avec le coach Vincent Collet, qui est conscient de ma blessure. J’espère qu’ils (le staff français) auront un plan B au cas où je ne pourrais pas venir. Mais il est aussi possible que je sois là. Je vais voir comment évolue ma blessure pendant l’été. Je préfère éviter l’opération et passer par la réhabilitation. Je vais attendre la fin de la série contre Boston (demi-finale de la Conférence Est) pour prendre ma décision. Quoi qu’il en soit, j’ai quand même hâte de retrouver l’équipe de France parce qu’on peut monter très haut.