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Parker : « Je suis le premier frustré »

Tony Parker

Tony Parker - -

« On passe des moments difficiles avec l’ASVEL mais j’ai totalement confiance dans le staff et dans les jeunes. On attend beaucoup d’eux. C’est toujours facile de quitter le navire quand il coule, ça va prendre du temps. Pour la salle, je trouve ça long mais en France, tout va au ralenti. Bercy est la plus grande salle en France et elle date des années 1980. On est très en retard au niveau des infrastructures. On a déjà perdu l’organisation du championnat d’Europe en 2015, celle du championnat du monde en 2010 et celle des JO de 2012. A chaque fois qu’on peut avoir un évènement, on perd la compétition. Ça ralentit tous les projets. Notre projet avance au ralenti. Depuis mon arrivée à l’ASVEL il y a trois ans, je me bats tous les jours pour qu’on sorte cette grande salle. Je suis le premier frustré.
La semaine dernière, j’ai ressenti une petite douleur aux ischios-jambiers. Gregg Popovich n’a pas voulu prendre de risque et m’a mis au repos contre Dallas. Ce qui a été dit dans les journaux a été exagéré, il n’y avait rien de grave. J’ai raté en tout cas mon premier back-to back-to back (trois matchs en trois jours). Cette saison est tellement dense que tu ne te poses même plus de question. Tu joues en te disant : « un match de plus ou de moins, ce n’est pas bien grave ! »
En allant chercher Stephen Jackson, Boris Diaw et Patty Milss (meneur remplaçant), les Spurs ont réalisé une belle opération. On joue très clairement le titre. On a prouvé qu’on pouvait battre tout le monde à l’Ouest. Maintenant, pour aller au bout, il faut toujours un peu de réussite. »