Parker : "Je ne pense pas être All Star cette saison"

Le meneur de jeu des Spurs est revenu, dans le Tony Parker Show, sur les derniers résultats de San Antonio, dont il promet une amélioration dans le jeu avec le retour des blessés. Il s’accorde en revanche peu de chances de participer au septième All Star Game de sa carrière.

« Ça va. C’est vrai que c’était très, très frustrant cette blessure à l’ischio. C’était à la jambe gauche, celle qui me sert à accélérer, à sauter et comme mon jeu est basé sur la vitesse, c’était handicapant. J’ai fait deux tentatives de retour. Et à chaque fois, ce n’était pas bon. A 32 ans, tu ne récupères pas comme quand tu en as 25. C’était vraiment embêtant parce qu’on perdait en même temps, que Tim (Duncan) et Manu (Ginobili) jouaient beaucoup de minutes... C’était dur à vivre, d’autant qu’on était tombé à la 7e place.

Mais ça se passe bien maintenant. On a récupéré tout le monde et on sait que quand tout le monde est là, on est capable de faire de grandes choses. On a gagné le titre l’année dernière et on veut essayer de retrouver ce niveau-là. On a signé une belle victoire, convaincante, contre Portland et une autre contre Utah. Maintenant, on a envie de construire sur ça. Notre objectif sur les dix prochains matches qui restent, c’est de faire une bonne série et de bien jouer au basket avant le All Star Game. J’espère qu’on sera dans les quatre premiers mais à l’Ouest, c’est chaud. "Pop" (Gregg Popovich) positif. Il essaie de trouver des solutions pour qu’on gagne des matches, même lorsqu’il manque des joueurs. Il ne s’inquiète pas. Il voit l’avenir. Il sait très bien qu’on va récupérer tout le monde et qu’il faudra enchainer les victoires.

Etre All Star cette saison ? Non, je ne pense pas. J’ai loupé trop de matches et il faut jouer un certain nombre de rencontres. Ce ne sera pas possible cette année. J’étais sur une belle série de trois participations d’affilée au All Star Game. A l’Ouest, la concurrence est rude. Il y a de très, très bons meneurs et ils ont joué tous les matches. Le seul à pouvoir y aller chez nous, c’est Tim (Duncan). »

« Toujours un honneur d’aller à la Maison Blanche »

La semaine dernière, le président des Etats-Unis, Barack Obama, a reçu les San Antonio Spurs, afin de les féliciter pour leur titre de champion. Une rencontre qu’a beaucoup apprécié Tony Parker : « Il était très marrant. C’est toujours un honneur d’aller à la Maison Blanche et de rencontrer le président. Je l’avais déjà rencontré en 2009. C’était sympa de le revoir. Il nous a rendu hommage pour notre titre et nous a félicités pour la façon dont on avait battu Miami. Ils nous ont fait une petite visite privée de deux heures de la Maison Blanche. On a attendu pendant 45 minutes et nous ont montré comment on allait se placer. Le président est ensuite arrivé juste cinq minutes avant, il nous a fait un speech privé, nous a dit bonjour un par un et puis après, c’était l’heure de la visite avec lui. Boris (Diaw) ? Il était un peu impressionné. C’était sa première. Il prenait des photos. Ce n’est pas tous les jours que l’on va à la Maison Blanche. »

Si les choses s’arrangent pour les Spurs en NBA, ce n’est pas le cas de l’ASVEL, le club que préside « TP ». Battu par le Havre samedi soir, le club villeurbannais ne disputera pas la Leaders Cup. « C’est une déception, assure Tony Parker. On avait une belle opportunité. On avait notre destin entre les mains avant le match contre le Havre. On était assuré d’être en Leaders Cup si on gagnait. On n’a pas réussi à gagner ce match. Après, c’était une période un peu difficile. On a perdu Edwin (Jackson, parti à Barcelone, ndlr). On avait réussi à battre Orléans et Le Mans et on a failli réussir ce pari de gagner ces trois matches sans Edwin et les Américains. Maintenant, il faut qu’on se reprenne et qu’on enchaine les victoires. Je pense qu’Alex Acker (ailier américain recruté cet hiver, ndlr) va nous faire beaucoup de bien et j’espère qu’on se qualifiera pour les play-offs. »

Le président de l’ASVEL en a également profité pour saluer les débuts réussis d’Edwin Jackson en Catalogne. « Je suis très, très fier de lui. On l’a formé, il est parti dans un des meilleurs clubs d’Europe. Aujourd’hui, il joue, il est dans le cinq de départ. Ils lui font confiance. Il a une belle opportunité parce qu’ils ont beaucoup de blessés à Barcelone. Il a une belle carte à jouer pour se faire un nom et jouer dans le championnat espagnol pendant longtemps. »

la rédaction avec le Tony Parker Show