
Gobert : "Je saisis les opportunités"

Rudy Gobert - AFP
Rudy, vous vous êtes imposé au Jazz pour votre deuxième saison en NBA...
Je dirais plutôt que je suis en train de progresser et de saisir les opportunités qu’on me donne. J’ai la chance d’avoir un coach (Quin Snyder) qui a cru en moi cette année et qui m’a lancé petit à petit. La confiance a augmenté au fil de la saison.
Vous avez terminé troisième au classement du « Most Improved Player », qui récompense le joueur ayant le plus progressé. Le voyez-vous comme une vraie marque de reconnaissance ?
Je ne dis pas que je m’en foutais mais pour moi, c’était premier ou rien du tout. C’est une petite reconnaissance oui, mais ça m’importe peu d’être troisième.
Utah va-t-il vous laisser participer à l’Euro sans faire de problèmes ?
Oui, bien sûr. Je ne leur ai jamais dit que j’hésitais ou que ce n’était pas sûr que j’y aille. Ils ont toujours su que j’étais en équipe nationale. Après, ils sont aussi contents que j’y aille mais il faut de la communication. S’il m’arrive quoi que ce soit, ils veulent le savoir. Ils vont sûrement envoyer des gens pour m’accompagner avant et un peu durant la compétition.
Vous qui jouez pivot, cela vous a-t-il agacé qu’on parle autant de l’absence de Joakim Noah ?
Je ne dirais pas que ça m’agace parce qu’on connait tous le joueur qu’est Joakim Noah. L’année dernière, c’était le meilleur pivot de la NBA. Il a été élu meilleur défenseur de la ligue. C’est normal de penser que ça pouvait être un gros plus pour l’équipe et qu’il y ait des attentes autour de lui. Après, qu’on continue à en parler alors que ça fait deux mois qu’on sait qu’il ne sera pas là… Il faudrait qu’on se concentre sur l’équipe à un moment.