Diaw : « L’équipe se met en place »

Phoenix tentera ce soir, à Minnesota, de terminer son road-trip par un sans fautes.

Boris, votre road-trip se termine ce soir, à Minnesota. Content d’en finir avec cette série de cinq matches à l’extérieur ?
Oui, nous avons hâte de rentrer à la maison. Ca fait maintenant une semaine que nous avons quitté Phœnix. La fatigue commence à se faire sentir. Nous allons jouer notre sixième match en neuf jours. Et puis ce qui est agréable, c’est que nous allons retrouver la chaleur de Phœnix. Il faut actuellement très froid à Minnesota. Nous atteignons les –10°… Au-delà de la fatigue, nous savons que c’est un match important. Nous sommes obligés de passer par là durant la saison. Il n’y a jamais de petit match.

Quel regard portes-tu sur cette série hors de vos bases ?
Pour l’instant, ça se passe très bien. Nous avons fait un sans fautes avec quatre victoires en quatre matchs (New York, Indiana, Toronto et Washington). Nous allons faire en sorte de finir sur une bonne note.
Minnesota n’a pas réussi un grand début de saison, ils ont gagné seulement deux matchs sur dix-sept. Mais il ne faut surtout pas se baser sur leur classement. Ce serait le meilleur moyen de trébucher. Il faut faire attention.

Hier soir, vous êtes allés vous imposer à Washington, 122 à 107. Comment s’est déroulée la rencontre ?
Nous sommes dans une période où nous marquons beaucoup de points. Nous avons trouvé une bonne cohésion en attaque. Le ballon circule très bien, il y a beaucoup de passes décisives. Tout le monde profite de ce jeu en mouvement. Comparé au début de saison, il y a de plus de plus en de matchs références. Autant défensivement qu’offensivement, nous arrivons à tenir tout le match. C’était la même chose contre Toronto mercredi. On sent vraiment que l’équipe se met en place.

Vous occupez à ce jour la deuxième place de la Conférence ouest et pourtant, on parle très peu de vous. Comment vivez-vous cette situation ?
C’est très bien comme ça. Ca ne nous dérange pas. Aujourd’hui, toute l’attention est portée sur Boston et San Antonio. Ca fait depuis quelques années qu’on joue bien et que le titre nous échappe. L’année dernière, tous les journalistes disaient que nous allions gagner le titre.
A force, les médias en ont peut-être marre.

Depuis dix jours, ton temps de jeu s’est considérablement réduit. As-tu une explication ?Cela s’explique par la rotation effectuée par Mike d’Antoni.
Physiquement, je n’ai aucun problème. Mes chevilles ne me font plus souffrir. Je suis pratiquement à 100%. Mais quand nous rencontrons une équipe comme Orlando, le coach s’appuie un peu plus sur Brian Skinner qui est en bonne forme. Nous ne pouvons pas tous jouer, il faut partager le temps de jeu. Il n’y a aucun problème particulier.

La rédaction - Ludovic Languet