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Batum: "J’ai beaucoup plus de liberté à Charlotte"

Nicolas Batum

Nicolas Batum - AFP

Après sept ans passés à Portland, Nicolas Batum a rejoint Charlotte cet été. Invité du TP Show ce lundi sur RMC, l’ailier international français détaille le nouveau statut de leader dont il dispose chez les Hornets.

Nicolas, comment se passe votre intégration à Charlotte ?

Ça se passe bien pour l’instant. C’est une nouvelle équipe pour beaucoup de joueurs puisqu’on est huit nouveaux dans un effectif de quinze.

L’entraîneur, Steve Clifford, semble vous faire confiance. Allez-vous disposer de grosses responsabilités ?

J’ai beaucoup plus de liberté que dans le passé. Avec Kemba Walker et Al Jefferson, on est les trois fers de lance de cette équipe. Je peux faire quasiment ce que je veux en attaque. C’est un nouveau tremplin pour moi.

Comment se passe votre relation avec vos nouveaux coéquipiers ?

Très bien ! On est une équipe vraiment très cool. On n’a pas forcément de pression et tout le monde s’entend très bien puisque tout le monde essaie de s’acclimater justement. Comme il y a beaucoup de nouveaux joueurs, tout le monde est assez ouvert. Il y a une très bonne ambiance. Le voyage qu’on a fait en Chine il y a quelques semaines était vraiment sympa. Chacun a pu essayer de se connaître. Tout va bien pour l’instant.

« On peut surprendre pas mal de monde »

Connaissant votre boss, Michael Jordan, il doit nourrir beaucoup d’espoirs. Quels sont ses objectifs ?

C’est clairement le retour en play-offs. Charlotte a fait les play-offs il y a deux ans mais les a manqués l’année dernière. Il y a eu beaucoup de blessures avec un système qu’ils n’ont pas réussi à mettre en place. C’est pour ça qu’ils ont presque tout changé au niveau des joueurs. Notre équipe peut surprendre pas mal de monde. On est une équipe intelligente, très bien construite et assez complète.

Avez-vous rencontré Michael Jordan ?

Plusieurs fois. Il vient souvent aux entraînements, il était venu avec nous en Chine. On a fait une soirée de gala samedi soir et il était là. Jordan est assez présent.

Ne regrettez-vous pas trop d’avoir tourné la page de Portland ?

Quand j’ai été échangé en free agency, je savais très bien que j’allais partir. Puis, Wesley (Matthews à Dallas), Aldridge (à San Antonio) et Lopez (à New York) sont aussi partis. Quand je vois la tournure des choses, je n’ai pas de regrets. Ils ont bien reconstruit et peuvent prétendre retourner en play-offs assez vite.

Vous restez sur sept victoires et une défaite lors de la préparation. Quel crédit donnez-vous à ce bilan ?

Ça ne vaut rien. Ça fait trois jours que le coach met l’accent dessus en nous disant : ‘’Oubliez ce qu’il s’est passé en pré-saison, ça ne sert à rien’’. Il faut retenir la manière dont on s’entraîne et dont on joue depuis le début. Le résultat n’a pas forcément une grande importance.