Noah, un rêve accessible pour Paris ?

Après le nouvel échec des négociations entre les joueurs et les propriétaires de franchises NBA, Joakim Noah pourrait venir évoluer en Europe. Attiré « émotionnellement » par le Paris-Levallois, l’intérieur des Chicago Bulls rejoindra-t-il Tony Parker (ASVEL) et Nicolas Batum (Nancy) en Pro A ?

Les petites annonces se multiplient dans les médias américains. « Joueur en état de manque cherche équipe pour les prochaines semaines voire les prochains mois ». Joakim Noah, lui, a choisi le Tony Parker Show lundi soir sur RMC pour se déclarer ouvert à un challenge en Europe pendant le lock-out NBA. A la question de savoir si le Paris-Levallois pouvait recueillir ses faveurs, l’intérieur des Chicago Bulls a répondu de manière très enthousiaste : « Ça me brancherait grave ! De toute façon, je vais prendre une décision cette semaine. » 

L’intérêt est évidemment réciproque. Francis Flamme, le président du club où a évolué dans ses jeunes années le fils de la personnalité préférée des Français, passe par Yannick pour (re)lancer les discussions. « On a eu des relations avec son papa et on lui a fait part de nos intentions, confirme-t-il. La balle est dans leur camp. » Prépondérant dans le superbe parcours des Bleus à l’Euro cet été (médaille d’argent), Joakim Noah n’a toutefois par encore un vestiaire à son nom à Coubertin (Paris 16e) ou Marcel Cerdan (Levallois).

D’autres pistes en Europe ?

Il y a quelques mois, « Yooks » a signé un contrat de 60 millions de dollars sur cinq ans. Il est suspendu, certes, le temps du lock-out, mais assumer le montant des assurances ne sera pas chose aisée. « On m’a donné des garanties » explique Christophe Denis, l’entraîneur du Paris-Levallois. « C’est réalisable, surtout dans le contexte parisien, poursuit son président. Il faudrait réfléchir aux modalités pratiques, connaitre les désidératas du joueur et ensuite réfléchir au montage que l’on pourrait faire. Mais il est évident que ça peut intéresser nos partenaires voire des investisseurs. » Jacques Monclar, ancien entraîneur du club parisien, est moins optimiste. « Le PL ne joue pas de Coupe d’Europe, rappelle-t-il. Il va être attaqué par tout le monde en Europe. » La chasse ne fait que commencer.