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Limoges champion - Forte : "Quel pied !"

Frédéric Forte, le président du CSP Limoges

Frédéric Forte, le président du CSP Limoges - AFP

Président heureux du CSP, Frédéric Forte a confié sa joie sur l’antenne de RMC après le deuxième titre consécutif de champion de France obtenu par Limoges ce samedi soir.

Président, que représente ce deuxième titre consécutif pour vous et pour Limoges ?

C’est une joie immense. Faire le doublé n’était pas arrivé depuis une dizaine d’années. Les derniers à le faire étaient Pau-Orthez, donc c’est un magnifique clin d’œil à l’histoire car ils seront toujours nos éternels rivaux, presque nos ennemis. L’année dernière, on avait déjà battu Strasbourg en finale mais ils avaient joué une saison d’Euroligue, ils étaient fatigués, ils avaient des joueurs majeurs blessés. Là, c’est nous qui avions la saison d’Euroligue dans les jambes et Adrien Moerman, le meilleur joueur du championnat, qui était blessé. On ne se sentait pas très bien mais on a été faire un coup extraordinaire à Strasbourg lors du match 1. On a été archi-dominé dans le match 2 mais notre match 3 était exceptionnel, avec une salle comme je n’en ai jamais vue en France. Ce soir, on a été ballotés 30-35 minutes mais on a su trouver de la force et de l’énergie à la fin. C’est un peu à l’image du club. Notre saison n’a pas toujours été facile, et ce n’est pas toujours facile d’être au CSP Limoges, mais quel plaisir et quel pied à la fin ! On a 5 500 spectateurs dans la salle, il y en 10 ou 12 000 dans le stade de foot à côté et on va fêter ça avec eux.

Limoges a eu le mental pour s’en sortir dans une finale électrique où il y eu plusieurs polémiques…

Tout ça, c’est de la petite histoire, celle avec un petit h. Au Limoges CSP, ce qui nous intéresse, c’est la grande histoire, celle avec un grand H, celle qui rapporte des titres. Ce soir, on va accrocher un 26e titre aux murs de Beaublanc depuis la Coupe Korac en 1982. Malheureusement on n’a plus de place. Il va falloir trouver le moyen de pousser les murs. 26 titres en 32 ans, c’est presque un titre par an. Et là, ça fait quatre titres en quatre ans.

Un mot sur votre adversaire malheureux, Strasbourg…

Pour moi, trois équipes ont dominé le championnat. Strasbourg, évidemment, car il faut rappeler que faire trois finales en trois ans est exceptionnel. C’est une très grosse performance. Nanterre a également fait une saison exceptionnelle mais ils avaient beaucoup de blessés à la fin, ce qui nous a forcément aidé dans le tableau final. Mais on ne doit cette victoire qu’à nous-mêmes et qu’est-ce qu’on est heureux ! On est parti pour faire la fête toute la nuit.