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L'EuroLeague veut finir la saison, même sous une forme différente

Le président de l'EuroLeague a annoncé ce jeudi sa volonté de voir la compétition aller à son terme cette saison, et donc reprendre une fois que la situation sanitaire le permettra. Pour autant, sa forme devra probablement être adaptée, avec un éventuel Final Eight dans un lieu unique, et fermé au public.

L'ASVEL n'a peut-être pas terminé sa saison européenne. Lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi, le président de l'EuroLeague, Jordi Bertomeu, a clairement annoncé sa volonté de voir l'édition 2019-2020 de la compétition continentale (tout comme l'EuroCup) reprendre, et se terminer. Et si possible avant le mois d'août. "Nous pensons que nous ne pouvons pas reprendre la compétition après fin juillet, a-t-il déclaré. Nous sommes absolument contre la reprise des compétitions en septembre et octobre. La date limite pour prendre une décision sur la reprise de l’EuroLeague et l’EuroCup est fixée à fin mai."

Bertomeu a toutefois bien précisé ne pas vouloir prendre de "décision risquée" en cette crise du coronavirus, et que la reprise des compétitions ne pourra donc se faire qu'avec "une garantie à 100% pour la santé des joueurs, entraîneurs et personnes concernées par les matchs".

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Une phase finale bouleversée?

Par ailleurs, le Catalan a conscience que l'EuroLeague, si elle reprend, ne pourra se terminer dans des conditions "normales". "L'approche la plus réaliste est que nous n'aurons pas de matchs avec les fans dans les tribunes", a-t-il indiqué, faisant référence à une fin de saison à huis clos.

Alors que le Final Four initialement prévu à Cologne fin mai ne pourra se dérouler, l'organisateur réfléchit aussi à un changement de format. "Nous travaillons sur différentes options pour reprendre l’EuroLeague avec différents formats (l'EuroCup serait inchangée, ndlr), a expliqué Bertomeu. Nous devrons peut-être reprendre la saison dans un seul endroit, et disputer un Final Eight (quarts de finale, demies puis finale dans un lieu unique) à la place des playoffs. Si nous faisons un Final Eight, le plus important est de trouver un pays qui a les installations et l'environnement le plus sécuritaire pour la santé. Il existe de nombreuses options en ce moment, il est trop tôt pour spéculer. À ce stade, nous avons des équipes de la 6e à la 15e position qui ont des chances de se qualifier. Donc, d'un point de vue sportif, nous n'avons pas à spéculer."

Et Bertomeu de le rappeler: "Si nous devons annuler la saison, nous le ferons. Si nous voyons un risque, nous n'allons rien proposer à nos clubs."

CC avec Cyril Méjane