Euroleague: "Jouer le Final Four le plus vite possible", l’ambition d’Aulas pour l’ASVEL

Jean-Michel Aulas et Tony Parker, le président de l’ASVEL, ont chacun à leur façon exprimé leur ambition pour le devenir du club en Euroleague, vendredi soir sur RMC Sport 2. C'était juste avant l'entrée en lice de Villeurbanne, contre l’Olympiacos.

Après trois ans d’absence dans cette compétition, la France retrouve l’Euroleague cette saison grâce à l’ASVEL. Le club de Tony Parker, dernière formation française qualifiée pour un Final Four - c’était il y a 22 ans -, entre de plain-pied dans son aventure européenne ce vendredi soir, avec un choc inaugural contre l’Olympiacos, triple vainqueur de l’Euroleague.

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Cette redécouverte de la plus prestigieuse des compétitions européennes est aussi une plongée dans l’inconnue pour l’ASVEL, au milieu d’équipes dont le budget est parfois quatre fois supérieur au sien (le pensionnaire de Jeep Elite a la plus faible masse salariale des 18 équipes engagées).

Barcelone, une "équipe NBA"

"Je ne sais pas si c’est la structure qui permet d’accéder le plus rapidement à l’élite. En tout cas, qu’il y ait une synergie comme on est en train de la construire, c’est évident", a expliqué Jean-Michel Aulas, président de l’OL, partenaire de l’ASVEL, sur RMC Sport 2.

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Sportivement, les Villeurbannais s’avancent sans grandes ambitions. "Cette année, elle est un peu sans pression, entre guillemets. Nous, on se met la pression évidemment, mais il va falloir qu’on soit patients. Toutes les équipes se sont renforcées. Cette année, Barcelone, j’ai l’impression qu’ils ont une équipe NBA", a souri Tony Parker.

Aulas est gourmand

La concurrence n'est pas de nature à freiner l'ambition sans bornes de Jean-Michel Aulas. Le président de l’OL vise déjà très haut et aborde la compétition avec gourmandise: "Le projet est vraiment de passer par le coeur de métier, le match de basket, pour aller au plus haut niveau. Et évidemment, ce n’est pas un mariage qui a l’unique ambition de recevoir un certain nombre d’équipes pour les recevoir. L’ambition, c’est d’aller le plus haut possible. Et évidemment, si on investit autant d’argent, autant d’énergie, autant de confiance réciproque, c’est pour aller au plus haut. Et comme on le fait dans le foot, essayer de jouer le Final Four le plus vite possible."

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