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Piétrus : "On aurait dû prendre une branlée"

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Deux jours après la défaite des Bleus en Finlande (76-67) lors de leur premier match de préparation à l’Euro, Florent Piétrus était l’invité de Basket Time sur RMC. Pour le vice-capitaine de l’équipe de France, ce revers ne peut être que bénéfique à un mois du début de la compétition (4-20 septembre).

Florent, comment expliquez-vous ce premier revers ?

Ce n’est pas plus mal. On aurait mérité de prendre une branlée. Ça nous a remis la tête sur les épaules. Des shoots improbables, une motivation extrême de la part des adversaires, c’est ce qui va nous attendre dorénavant. Ce match va nous faire beaucoup de bien. Des matches de ce genre nous attendent. On est champions d’Europe en titre, on joue à domicile, on est les favoris. Forcément les adversaires vont être dans l’état d’esprit qu’on avait ces dix dernières années.

Que se passe-t-il dans le vestiaire après ça ?

On commence par rassurer. On se dit que ça va être la guerre comme ça à chaque match. On n’est plus la petite équipe qu’on était avant. On doit se mettre au diapason et prendre toutes les équipes au sérieux.

Que s’est-il passé dans le premier quart temps durant lequel vous avez encaissé 36 points ?

On a été surpris par l’agressivité des Finlandais. On n’était pas en place, on pensait que ça allait être facile. Ils ont prouvé que si nous ne sommes pas à notre meilleur niveau, nous pouvons être en danger. Il y a beaucoup de choses à régler. On a encore un mois de travail. Ce match va nous servir.

« On a l’équipe pour aller au bout »

Vous rêviez tous de cet Euro à domicile, l’ambiance est-elle différente ?

Tout est différent. On sait qu’il y a de l’attente. On sent l’engouement. Soit on est poussés par le public, soit on est tétanisés par l’enjeu. On veut vivre quelque chose de grand. Il faut qu’on soit prêts physiquement et mentalement. Je pense qu’on a l’équipe et l’expérience pour aller au bout.

Pourquoi avez-vous souhaité partir de Nancy avant de vous raviser ?

Je n’ai jamais émis le souhait de partir. Les gens ont parlé en mon nom. On n’a toujours pas réglé le problème du contrat. Je vais poursuivre mon contrat en vigueur et l’année prochaine je serai libre d’aller où je veux ou de rester à Nancy.

L’envie de jouer est toujours là…

Bien sûr j’ai toujours l’amour du jeu. C’est ce qui me fait me lever, me battre. Je veux jouer le plus longtemps possible. Ça m’a beaucoup apporté. C’est compliqué de me dire que c’est mon dernier Euro.

la rédaction