
Monclar: "Ca ressemble à une Dream Team à la française"

Jacques Monclar - DR
La France favorite ?
« Quand on est champion d’Europe et qu’on est à domicile, on est dans le lot des favoris, voire LE favori. L’ambition est de se qualifier pour les Jeux, donc d’aller en finale et si possible de gagner un nouveau titre. Après, c’est un championnat d’Europe avec des matches à élimination directe en huitièmes de finale. Et ça va arriver vite, dès les huitièmes de finale samedi prochain. Le défi est là. Il y a 9 matches dont 4 à gagner impérativement. Ce sont les 4 derniers. »
La Serbie et la Grèce comme adversaires ?
« Notre poule, par rapport aux autres, est plus accessible. Mais il faut bien jouer pour prendre confiance. On va croiser en huitièmes de finale avec sept poules. Il faudra être en rythme, car ils auront fait des gros matches. Il y aura un devoir de concentration et d’application. Le premier match contre la Finlande sera déterminant car il faut se mettre en mode Euro et montrer qu’on ne plaisante pas. La Serbie et la Grèce sont en tête de gondole. Après, il peut y avoir des coups. Je ne néglige pas l’Italie ou l’Espagne. Tout le monde les oublie, mais ils seront là. On sait que le championnat d’Europe est tout sauf un long fleuve tranquille. Ça sera une lutte de quinze jours. »
Une préparation idéale ?
« Les blessures font partie de l’histoire récente de l’équipe de France. Mais je pense que la préparation a été bonne, notamment au niveau populaire. J’imagine qu’elle a été bonne parce que les garçons vivent depuis longtemps et bien ensemble. Les joueurs sont arrivés en forme. Sur le papier, bien sûr que c’est la meilleure équipe de France de l’histoire (des propos tenus par Tony Parker et de nombreux observateurs, nldr). Après, la meilleure est celle qui a gagné en 2013. Mais c’est vrai que ça ressemble à une Dream Team à la française. »
Dernier baroud d’honneur ?
« Diaw, Parker, Piétrus voire Gelabale sont dans le dernier surf. Ensuite, il y a les générations qui arrivent. Celle de Batum, puis celle de Lauvergne, Westermann et Fournier. Les tauliers ont 33-34 ans. Ils veulent faire le doublé, tout en rappelant qu’aucune équipe accueillant l’Euro n’a gagné depuis 1993 (l’Allemagne). Le défi est d’importance. Mais ils aiment ça. Tony en tête. Ils fonctionnent à l’adrénaline. »