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Euro : la France travaille en profondeur

Antoine Diot et les Bleus ont battu Israël (82-63)

Antoine Diot et les Bleus ont battu Israël (82-63) - -

Peu mise en danger par Israël ce vendredi soir (82-63), l’équipe de France a pu offrir des minutes de jeu à ses remplaçants. Johan Petro (10 points, 5 rebonds) en a notamment profité.

L’Europe est grande, l’Euro est long. Comme jeudi face à la Grande-Bretagne (88-65), l’équipe de France a passé une soirée plutôt tranquille ce vendredi à Ljubljana (Slovénie). Une victoire face à Israël (82-63), la deuxième en trois matchs donc, après le revers initial contre l’Allemagne (74-80). Leurs voisins d’outre-Rhin s’étant effondrés dans les 48 heures suivantes, avec deux défaites, les Bleus ont désormais bon espoir de rejoindre la deuxième phase avec de gros points. Il faudra pour cela battre l’Ukraine dimanche et la Belgique lundi, les deux plus sérieux adversaires de Tony Parker et des siens dans ce groupe A.

Vincent Collet aura alors besoin de l’énergie de ses leaders, Tony Parker (12 points, 7 passes), Nicolas Batum (9 points), Mike Gelabale (5 points), Boris Diaw (8 points) et Alexis Ajinça (13 points, 6 passes). Un cinq majeur sagement économisé ce vendredi soir, avec au maximum 22-23 minutes de jeu. Ce sont donc les seconds couteaux des Bleus qui ont été mis à l’épreuve, dès que l’écart a été suffisamment consolidé dans le troisième quart-temps. « Thomas Heurtel (5 points, 2 passes en 14 minutes) a fait une bonne rentrée, Johan Petro a fait 10 points et 5 rebonds (en 13 minutes), analyse Jacques Monclar, membre de la Dream Team RMC Sport. On génère 21 passes décisives. Moi, j’aime ça. »

Monclar : « J'aime bien la montée en régime »

« Sérieux et intensité étaient les maîtres-mots, explique pour sa part Antoine Diot (4 points en 14 minutes). On a fait un très gros troisième quart-temps. Les cadres ont répondu présent avec une grosse intensité. Ça nous a permis de prendre de l’avance et de faire tourner un petit peu. » En confiance, les remplaçants des Bleus pourraient être précieux quand l’enjeu augmentera. « L’Ukraine et la Belgique, ce sont deux bonnes équipes, estime Jacques Monclar. J’aime bien la montée en régime. » « C’est un groupe très homogène, avec des talents dans chaque équipe, poursuit Antoine Diot. Ce sera à nous de ne pas nous faire surprendre. On aura une chance de passer avec deux victoires. » Ce premier tour serait alors presque parfait. Et l’Allemagne, simplement un accroc sans conséquence.

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La rédaction