
EuroBasket - Parker: "Les absences de Diot et Heurtel vont nous faire mal"
Après Antoine Diot blessé, c’est au tour de Thomas Heurtel, non-libéré par son club, de manquer l’Euro. Encore un coup dur juste avant le début de la compétition...
C’est clair que c’est incroyable ce qui nous arrive. On a failli faire toute la préparation sans problème mais la « tradition » est respectée, on a toujours des absents ou des blessés. Là, ça fait un peu mal de perdre Antoine. Après, tu te dis qu’on va récupérer Thomas et que ça va être bon, et apparemment ça coince avec le club turc. C’est vraiment dommage. Ce sont des absences qui vont nous faire mal.
Que pensez-vous de Leo Westermann, qui prend finalement la place de Thomas Heurtel ?
Leo a beaucoup d’expérience. Ça fait mal de perdre Antoine et Thomas mais Leo a dominé dans les équipes de France de jeunes, il a joué en Euroligue l’année dernière. Il s’entend très bien avec la génération Evan Fournier et Joffrey Lauvergne, ils ont joué ensemble toute leur jeunesse donc c’est un peu comme Nico (Batum) et Antoine Diot ou moi et « Bobo » (Boris Diaw), ils se connaissent très, très bien. Je pense qu’il va s’adapter assez facilement. Mais s’il faut jouer 40 minutes, je jouerai 40 minutes, je suis prêt.
Avec le forfait de ces deux meneurs, devrez-vous en faire encore plus ?
Je vais jouer comme d’habitude, je vais être agressif et je vais essayer d’apporter ce que je fais depuis 15 ans en équipe de France. Je suis bien placé pour parler des blessures, je me suis blessé lors du dernier match amical avant les Championnats du monde 2006. C’est très dur mais il faut que l’équipe continue. Je ne m’inquiète pas. On est mobilisés, c’est un super grand évènement et on a tous envie de réussir.
« Ma carrière est comme un rêve »
Comment vous sentez-vous physiquement ?
Je me sens super bien. On va dire que l’élimination en quarts de finale avec les Spurs et le fait d’être au repos depuis début mai était un mal pour un bien pour l’équipe de France. Je suis en super forme, j’ai dit à Vincent que j’étais prêt à assumer n’importe quel rôle. Je sais qu’il veut me reposer au 1er tour.
Jouer votre dernier Euro à domicile doit être une sensation magnifique...
C’est incroyable. J’ai l’impression que ma carrière est comme un rêve. Même dans mes rêves les plus fous, je n’ai jamais imaginé une carrière comme ça. J’ai envie de dire que ça peut être une fin rêvée si on arrive à aller jusqu’au bout et qu’on termine aux JO. Malgré les hauts et les bas qu’on a eus en équipe de France, on aura terminé très fort et c’est ce dont on se rappellera de notre génération avec « Bobo ».