EuroBasket : les Bleus au complet et à pied d’œuvre

Rejoints par Tony Parker la veille, les joueurs de l’équipe de France de basket ont entamé ce mercredi leur préparation collective en vue de l’Euro, qui débutera le 5 septembre. Une compétition que les Bleus joueront à domicile avec l’objectif de conserver leur titre.

Il y avait du monde pour accueillir les joueurs de l’équipe de France. Environ 80 journalistes avaient fait le déplacement à l’Insep ce mercredi. Du jamais vu. Signe d’un engouement croissant pour un Euro de basket qui se jouera en France en septembre. Signe, aussi, de la pression qui pèsera sur les épaules des hommes de Vincent Collet, champions d’Europe en titre et qui joueront à domicile. « Ça change pas mal de choses, admet Boris Diaw, pourtant habitué des matches à gros enjeu avec les Spurs. Il y a vraiment une grosse excitation car on va pouvoir jouer devant notre public. C’est quelque chose de particulier pour nous depuis toutes ces années. Je sais que le public français sera à fond derrière nous et on va essayer de lui faire honneur. »

Cette rentrée des classes a été particulièrement studieuse pour les Bleus, qui se sont livrés à une grosse opposition à l’entrainement. « La victoire finale, s’il y a, commence aujourd’hui, martèle Antoine Diot. Il faut bien préparer ces matches sur le terrain et c’est en faisant de grosses séances d’entrainement qu’on progresse. » Vincent Collet a notamment fait réviser les systèmes à ses joueurs et seul Nando de Colo a été ménagé pour une douleur au mollet. « On bosse à fond, insiste Nicolas Batum. Il n’y a pas de concurrence (en interne ndlr), certes. Mais on sait que le 5 septembre, les gens vont vouloir nous marcher dessus, donc il faut se préparer à ça. »

Collet : « On a une pancarte dans le dos »

Etat d’esprit, voilà le mot d’ordre de Vincent Collet. Conscient du double défi qui attend ses joueurs (conserver leur titre européen et jouer en France), le sélectionneur des Bleus reconnait une pression plus forte que lors des dernières compétitions : « On sent une mobilisation et un focus plus importants que les années précédentes, admet-il. Les attentes, pour les joueurs comme pour le public, sont plus importantes et ça joue un rôle sur l’attitude de tout le monde. On a une pancarte dans le dos, on est chez nous, donc les adversaires n’auront qu’une idée : nous faire la peau. A partir de là, il faudra qu’on soit prêts à répondre à ce nouveau défi. » Prochaine étape vers ce défi : les Bleus s’envoleront vers Pau vendredi, où ils resteront en stage jusqu’au 30 juillet avant d’entamer une tournée de matches amicaux.

A.Bo avec J.Ri et V.D