
EuroBasket - Diot : "La France sera l’équipe à tuer"
Antoine Diot, vous avez déjà décroché le titre de champion d’Europe en 2013. A quoi rêvez-vous aujourd’hui ?
De le refaire ! C’est l’objectif. On a goûté à ces joies-là. On a envie de les revivre le plus rapidement possible.
Vous allez disputer dix matches de préparation en vue de l’Euro. N’est-ce pas trop long ?
Ce qui est long, c’est d’attendre la compétition. Un mois, un mois et demi, ce n’est pas très long. On est avec des gars géniaux, donc c’est facile de vivre.
Près de 4000 supporters sont venus vous voir à Pau. Avez-vous été surpris par cette effervescence ?
On s’est tous dit : « Ah tiens, il y a plus de monde que l’année dernière (pour la préparation du Mondial, ndlr). » On commence à voir les attentes de cet Euro.
Quel est le discours des cadres ?
Pour avoir battu la Slovénie chez elle, l’Espagne chez elle, on est assez bien placé pour savoir qu’on sera l’équipe à tuer. Il faudra faire très attention mais on ne doit pas se mettre une sur-pression par rapport à ça. Il faudra jouer notre jeu comme on sait le faire, utiliser le fait que cet Euro soit en France pour nous pousser et pas pour tomber dans la suffisance.
Vous avez signé à Valence alors que vous aviez d’autres opportunités. Vous vouliez vous mettre en danger ?
C’est exactement ça. Il y a des étapes dans une carrière d’un joueur. C’était important pour moi de connaître une expérience à l’étranger. Valence est un club qui est très structuré. J’avais envie de toucher les très « gros » tels que le Barça, le Real, le CSKA, l’Olympiakos mais malheureusement, ça ne pouvait pas se faire tout de suite. Il y avait des contacts mais rien de très concret. J’ai préféré passer par une étape intermédiaire même si Valence est une très bonne équipe selon moi.