
Euro 2015 : les Bleues ratent (encore) la dernière marche
Les Bleues devront encore garder deux ans leur médaille d’argent autour du cou. Vaincue 76-68 par la Serbie en finale de l’Euro 2015, dimanche à Budapest, l’équipe de France ne trônera pas sur le toit de l’Europe, comme elle l’avait fait en 2001 et 2009. Les Tricolores semblent même être préposées à cette maudite deuxième place puisqu’elles avaient échoué à ce stade aux JO 2012 à Londres (défaite face aux Etats-Unis) et lors de l’Euro 2013 (défaite contre l’Espagne).
Avec ce revers, les joueuses de Valérie Garnier ont aussi laissé à leur adversaire, le ticket direct les Jeux Olympiques de Rio. Pour disputer les Jeux, elles devront donc obtenir l’un des cinq sésames distribués lors d'un tournoi de qualification en juin 2016 (le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, va présenter la candidature de la France pour l’organiser).
Tchatchouang : « Ne pas tout mettre à la poubelle »
La Serbie, elle, n’a pas volé le premier titre européen de son histoire et le billet pour le Brésil qui va avec. Après un mauvais début de match (22-15 pour les Bleues au 1er quart temps), l’équipe de l’ex-Yougoslavie a pris le dessus grâce à un duo Petrovic-Dabovic en feu (47 points à elles deux). A l’inverse, les filles de Valérie Garnier ont déjoué après la pause, comme ce fut souvent le cas lors de ce championnat d’Europe. Même si elle finit encore meilleure marqueuse (16 points, 5 rebonds), Sandrine Gruda a été un ton en dessous par rapport à ses précédentes sorties. Au final, c’est une défaite au goût amer.
Pour Valérie Garnier qui « l’a eu mauvaise » avec son homologue serbe Marina Maljkovic, lui reprochant un temps mort pris à 25 secondes de la fin du match. Et aussi pour les joueuses, lassées d’échouer si près du but « C’est la déception qui domine, soupire Diandra Tchatchouang (15 pts) au micro de RMC Sport. On s’était préparées pour gagner cette finale. C’est dur. Il n’y a pas vraiment de mots. Mais il ne faut pas tout mettre à la poubelle, loin de là. On a fait un beau parcours. C’est dur mais il y a de belles choses qui ont été faites sur cette compétition. Il va falloir s’en servir. » Surtout dans un an, lors du tournoi de qualification olympique.