
Diaw et Batum : Loin de la NBA, déjà la tête à l’Euro

Nicolas Batum déjà tourné vers l'Euro - AFP
Les finales NBA ? Très peu pour eux. Alors que Golden State et Cleveland (1-1 dans la série avant le match 3 ce mardi) s’écharpent actuellement pour décrocher la bague, Boris Diaw et Nicolas Batum ont des considérations très éloignées. « Je suis vaguement », avoue Batum, invité du Super Moscato Show ce mardi sur RMC. « Je regarde de loin, poursuit Diaw. Je préfère les jouer. » L’ailier de Portland et l’intérieur de San Antonio n’ont déjà qu’une idée en tête : l’Euro qui se déroulera en France du 5 au 20 septembre prochains avec un titre à défendre.
« Ça fait un moment qu’on a la tête à ça, explique Diaw. On en a déjà pas mal parlé pendant la saison. Depuis qu’elle est terminée, c’est la seule chose à laquelle on pense. » Et le natif de Bordeaux a eu le temps de s’y plonger depuis l’élimination des Spurs, tenants du titre, dès le premier tour des play-offs face aux Los Angeles Clippers le 2 mai dernier. « La grosse différence cette année, pour moi, c’est qu’on s’est fait éliminer assez tôt, rappelle-t-il. Ça nous donne beaucoup de temps ‘’off’’. D’habitude, tu finis la saison et tu enchaines avec l’équipe de France trois semaines après. Là, on a deux mois et demi. Le premier mois, j’ai coupé et après, on passe en phase de réathlétisation que j’ai commencée. »
Batum : « Tous les matins à 7h sur la piste d’athlé »
En attendant le premier stage de préparation à l’Insep du 20 au 23 juillet, les joueurs ont déjà entrepris leur remise à niveau physique de leur propre chef. Nicolas Batum, également éliminé au premier tour des play-offs par Memphis le 29 avril, n’avait d’ailleurs pas de temps à perdre après le Super Moscato Show qu’il a quitté pour filer s’entraîner. Une préparation débutée, de sa propre initiative, il y a trois semaines sur les bases de trois entraînements par jour. « Tous les matins, je suis à 7h sur la piste d’athlétisme pour une séance avec Robert Emmiyan (champion d’Europe 1986 et ancien recordman d’Europe du saut en longueur, ndlr), détaille l’ancien Manceau. J’enchaine avec un entraînement basket puis un autre à 18h. » Ça commence déjà fort.