
Beesley: "Noah, ce n’est plus d’actualité"

Patrick Beesley - AP
Le tournoi de qualification olympique se terminera moins d’un mois avant le début des Jeux Olympiques de Rio. Et certains joueurs risquent encore d’être sollicités par leurs clubs.
On va certainement proposer quelque chose à la carte, à partir du 15 juin. Ceux qui seront disponibles commenceront à travailler. Et puis après, on recevra les invités au fur et à mesure. C’est impossible aujourd’hui de connaitre exactement les dates. On discute encore avec la Ligue nationale de basket pour essayer de terminer le championnat plus tôt. Je pense qu’on va arriver à une solution. Mais il y a ceux qui sont sur l’Euroligue et qui évoluent en NBA.
Justement, où en est-on des accords entre la Fédération et les clubs NBA sur les assurances des joueurs ?
Je compte sur la bonne volonté des agents. On peut faire des choses, on l’a déjà fait. Mais il faut que ça reste dans la mesure du raisonnable. Nos assureurs ne peuvent pas couvrir des contrats virtuels mais sur les contrats en cours. Ce sont les points d’achoppements qui pourraient exister.
« Pour les assurances, on parle de centaines de milliers d’euros »
Un joueur sans contrat ou en renégociation avec son club ne pourra donc pas disputer le TQO ?
Si, si. Si ce n’est que la Fédé doit couvrir cette période sans contrat du joueur. Les assureurs couvrent sur un montant estimé et il faut que ce dernier soit raisonnable.
On parle de montants élevés...
Habituellement, c’est un sujet sur lequel on préfère garder la confidentialité. Mais on parle de grosses centaines de milliers d’euros.
Est-ce que le groupe France comptera sur Joakim Noah pour ce TQO, lui que l’on n’a pas vu en bleu depuis l’Euro 2011 ?
Pour moi, ce n’est plus d’actualité. J’ai dit certaines choses l’année dernière. Il y avait une fenêtre l’année dernière. Cette année, Joakim va devoir renégocier son contrat. Ça va être une situation improbable et je ne vais pas me lancer à nouveau dans des histoires pas possibles.