Monte-Carlo : Loeb rend les armes

La pige de Sébastien Loeb (Citroën) en WRC ne sera pas couronnée de succès ce week-end au rallye Monte-Carlo. Le nonuple champion du monde a endommagé sa roue arrière gauche et perdu six minutes sur le leader, Sébastien Ogier (Volkswagen).

Le duel entre les deux Seb s’est terminé un peu trop prématurément, ce vendredi, sur les terres du cadet. A quelques kilomètres de chez lui, le Gapençais Sébastien Ogier (Volkswagen) a pris une avance plutôt confortable en tête du rallye Monte-Carlo en remportant les 7e et 8e spéciales. Et surtout, le double champion du monde en titre a perdu en route son plus sérieux concurrent depuis le départ jeudi soir, Sébastien Loeb (Citroën). Car le nonuple champion du monde, handicapé par le fait de n’être que le 14e à s’élancer sur les spéciales, est parti à la faute lors de la 8e spéciale, entre Les Costes et Saint-Julien-en-Champsaur (25,4 km).

Une roue à 45° pour Loeb

Après un tête-à-queue dans le secteur précédent, qui avait permis à Sébastien Ogier de prendre la tête au général, il a sérieusement endommagé la roue arrière gauche de sa DS3. « C’est arrivé quand j’ai un peu tapé une pierre sur un partie glacée, explique l’Alsacien. Ça n’a pas tapé trop fort, mais ça a cassé. Je devais attaquer parce qu’avec ces conditions, je savais que c’était impossible avec cette position. Donc j’ai vraiment essayé, avec un choix de pneus différent, et j’ai fait une faute. » La roue à 45°, la suspension sans doute cassée… Le Monte-Carl’ est perdu pour Sébastien Loeb. Il est peut-être même terminé. 

Latvala et Mikkelsen loin d’Ogier

A l’issue de cette deuxième journée, Sébastien Ogier possède une avance confortable (1’45) sur son coéquipier et rival Jari-Matti Latvala (2e) ainsi que sur le Norvégien Andreas Mikkelsen, de la deuxième équipe Volkswagen (3e à 2’34). Le Français devrait donc contrôler samedi, lors des quatre spéciales (128,4 km) qui seront au programme, avant les trois derniers secteurs dimanche (51,98 km). Avec la casse de Sébastien Loeb, il est bien parti pour lever les bras en Principauté et décrocher cette première épreuve de la saison. Sur les suivantes, il n’aura théoriquement plus à regarder les temps de l’ancien patron. Dommage pour le suspense franco-français…