De Puniet : « On est fliqué »

Les pilotes, présents au Grand Prix de Shanghaï, sont serrés de prêt par la police chinoise qui redoute les déclarations de soutien aux Tibétains.

Carlo Pernat, manager de Loris Capirossi (Ducati), affirmait samedi matin dans l’émission A Vos Marques, que l’organisateur du championnat Moto GP, Dorna, avait « conseillé » aux pilotes de se taire. Bravant les menaces voilées des autorités chinoises, Valentino Rossi et Loris Capirossi ont néanmoins, profité de la conférence de presse de vendredi, pour exprimer leur solidarité à la cause tibétaine. Le Français Randy De Puniet revient sur le climat policier qui règne sur le Grand Prix de Shanghaï…

« Il y a pas mal d’équipes qui se sont fait fouiller à la douane. Les Chinois nous ont à l’œil. Il faut se tenir à carreau, faire le travail, et on sera content de rentrer en France lundi. Il y a des moments moins marrants que d’autres, et là clairement ce n’est pas la fête. Je pense que c’est un avant-goût de ce qui va se passer cet été aux Jeux. Je n’aimerais pas venir passer un mois ici. J’ai entendu dire que les autorités avaient nos numéros de chambre, et qu’il valait mieux ne pas broncher, même si je n’ai pas été personnellement touché. Maintenant, il ne faut peut-être pas se focaliser que sur ça, et faire notre travail et puis voilà. »

La rédaction - Rodolphe Coiscaud -Intégrale Sport (Y. Lavoix)