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Vettel reste en course

Sebastian Vettel

Sebastian Vettel - -

Le pilote allemand s’impose à Valence au terme d’une course convenue, hormis l’entrée en piste de la voiture de sécurité qui a chamboulé un peu la hiérarchie.

Le rêve de Vettel, le cauchemar de Webber
Dans son tour d’honneur bien mérité, le pilote allemand a hurlé à son équipe : « Je remercie chacun d’entre vous. On est de retour ! » Sebastian Vettel était aussi heureux que soulagé de sa deuxième victoire de la saison, la septième de sa carrière. Un triomphe sans accroc, pole position, en tête du premier au dernier virage, malgré une touchette au départ avec Hamilton. Surtout, il ne laisse pas (trop) la voie libre aux deux McLaren qui complètent le podium. A ce rythme, le pilote Red Bull, troisième au classement général, sera bientôt le seul à pouvoir contester la suprématie de l’écurie anglaise. Car son coéquipier Mark Webber a abandonné toute ambition dans un mur dès le 9e tour après un contact avec Kovolainen. Course neutralisée pendant cinq tours pour les autres, terminée pour lui.

Les McLaren s’en contentent
De gros points pour l’écurie, Lewis Hamilton qui prend ses aises en haut du classement général, Jenson Button qui suit de près. Sur un circuit où les dépassements sont une trop rare possibilité, le champion du monde en titre a forcé le rythme en fin de course mais sans pouvoir revenir sur Vettel. L’avance prise au général lui offre tout de même un large sourire. D’autant que Button, seulement 7e sur la grille de départ, a lui réussi à s’immiscer jusque sur cette troisième marche, bonne pour la confiance et les classements.

L’épisode de la Safety Car
L’accident spectaculaire de Webber et Kovolainen a laissé des traces. Sur la route d’abord avec une course neutralisée, au classement ensuite. Aucune conséquence pour Hamilton, qui a pu garder son deuxième rang… Davantage pour les neuf autres, sanctionnés quatre heures après course de cinq secondes de pénalité. Buemi et de la Rosa perdent une place dans l’affaire. C’est plus embêtant pour l’Espagnol de Sauber qui glisse en 11e position et perd le petit point récolté sur la piste. En fait, seul son coéquipier Kobayashi a réellement profité de l’incident, se glissant en 3e position et bloquant la circulation jusqu’à un changement de pneus tardifs. Il termine 7e.

Les grands perdants
Pour Mercedes, c’est un week-end à oublier au plus vite. Le point glané par Nico Rosberg est un miracle, consécutif à la pénalité reçue par de la Rosa et la Renault de Petrov, devant lui sur la piste. Très médiocres en qualifications, les flèches d’argent n’ont pas relevé le niveau en course. Michael Schumacher termine à une 15e place qu’il a rarement dû tutoyer au long de sa carrière. Ce n’est pas plus brillant pour Ferrari avec Alonso (8e) et Massa (12e). Renault s’en sort mieux avec la belle 5e place de Kubica.

Silbère Beau