Racisme: Ecclestone répond à Hamilton et s'enfonce

L’ancien patron de la Formule 1 a tenu à préciser sa position vis-à-vis du racisme suite à une sortie médiatique polémique vivement critiquée par Lewis Hamilton. Pas sûr que ça l'aide.

Je ne suis pas raciste, la preuve j’ai des amis noirs… Voilà un peu ce à quoi s’apparente la nouvelle sortie de Bernie Ecclestone auprès du Daily Mail ce dimanche.

Au cœur d’une polémique après des propos sur un supposé racisme anti-blanc, l’ancien patron de la F1 a voulu éteindre l’incendie. Déjà critiqué par Lewis Hamilton, l’ancien dirigeant de 89 ans n’a pas vraiment améliorer les choses avec sa deuxième prise de position.

Ecclestone: "Je ne suis pas contre les Noirs"

A une semaine de l’ouverture de la saison de Formule 1 lors du GP d’Autriche, voilà bien une mauvaise publicité dont se serait bien passé l’organisation et son patron Chase Carey, successeur de Bernie Ecclestone. En voulant apaiser le choses, l’ancien dirigeant en a remis une couche. Non sans oublier de rappeler sa sympathie pour Lewis Hamilton et ses proches.

"Je ne suis pas contre les Noirs. C’est tout le contraire. Je leur ai toujours été très favorable, a ainsi indiqué l’homme d’affaires britannique depuis son domicile en Suisse. En fait, le père de Lewis voulait faire affaire avec moi. […] Je n’y aurais même pas pensé si j’avais été anti-noir. Si le projet avait été bon, je l’aurais fait."

La nouvelle maladresse de Ecclestone

Jusque-là, Bernie Ecclestone semble vouloir rétablir à tout prix la vérité et ne plus avoir cette étiquette de raciste. L’ancien "grand argentier" de la F1 a ensuite insisté et affirmé qu’il n’avait jamais détesté une personne de couleur, y compris les trois individus qui l’ont braqué et agressé par le passé.

"Si une personne noire ou une personne blanche est rejetée pour un emploi, il faut se demander pourquoi. Était-ce à cause de la couleur de leur peau, ou était-ce parce qu’ils n’étaient pas à la hauteur? C’est ce que je disais, a encore lâché celui qui va bientôt devenir papa pour la quatrième fois. […] Ce n’est pas ma faute si je suis blanc, ou si je suis un peu plus petit qu’un autre. On m’appelait le Petit à l’école. J’ai réalisé que je devais faire quelque chose. Les Noirs devraient prendre soin d’eux-mêmes."

L’intention de Bernie Ecclestone se voulait peut-être bonne, la manière devrait encore faire réagir.

JGL