RMC Sport

Nico Rosberg : « Beaucoup de respect pour Brawn »

Nico Rosberg a terminé troisième à Melbourne l'an passé

Nico Rosberg a terminé troisième à Melbourne l'an passé - -

Nico Rosberg a réalisé le cinquième temps des qualifications. Il pose son regard sur cette séance qui a confirmé le potentiel des Brawn Grand Prix.

Nico Rosberg, vous aviez annoncé que les Brawn seraient devant. C’est ce qui se passe.
Je suis un prophète. J’ai misé beaucoup sur la pôle position de Brawn. J’avas beaucoup d’odds (de probabilités). Non je rigole, je n’ai rien mis. Mais j’ai dit à mes potes d’en mettre. Ca va être bien pour eux.

Après vos trois meilleurs temps en essais libres, vous pensiez que la pôle était jouable ?
Je ne sais pas. Il fallait être attentif car on ne sait pas quelle quantité d’essence les autres avaient embarqué. L’espérance était là. Peut-être qu’avec un peu moins d’essence en Q3 on peut le faire. A la fin, Brawn est un pas devant tous les autres. J’ai beaucoup de respect pour ce qu’ils ont réussi à faire et le travail de Ross Brawn. On est la deuxième meilleure équipe du plateau à égalité avec Red Bull mais derrière Brawn. Je suis assez content.

C’était serré cette qualification !
C’était vraiment serré durant la qualif. Ouf ! Dans la Q3, si je perdais 2 dixièmes je passais 10e au lieu d’être cinquième. C’est beau pour la F1.

La composition de cette grille de départ change radicalement de ce qu’on a pu faire l’an passé.
La Formule 1 a besoin de ça, je trouve ça excellent.

Quels sont vos espoirs pour cette course où vous avez terminé troisième l’an passé ?
On doit d’abord voir les stratégies essence qui vont sortir bientôt. De ça, on peut voir si on est bien ou pas. La stratégie est fixe. Là où on peut changer des choses c’est sur le deuxième pit stop. Ca va être très intéressant avec les pneus soft. Ils se dégradent de manière hallucinante. Ca va être intéressant de voir comment ce problème va être géré.

Il n’y a pas besoin du KERS (système de récupération d’énergie) pour être devant.
C’est vrai. Pour le moment, ce n’est pas le KERS qui va faire la différence. Je ne sais pas si c’est un avantage ou pas.

La rédaction - Guillaume Navarro à Melbourne