Montagny : « J’ai plusieurs plans B »

Franck Montagny tourne la page de la F1 après que Force India lui ai préféré Giancarlo Fisichella. Refusant d’être cantonné au développement en 2008, l'ancien essayeur chez Renault compte rebondir en Champcar ou en Endurance.

Franck Montagny, l'aventure avec Force India semble avoir tourné court...
Il y a de grandes chances que ce soit Fisichella qui aille à Force India. C’est leur choix mais c’est comme ça. On m’a proposé de faire un essai, j’ai eu de bonnes relations avec le Team, après ses trois années chez Renault, « Fisico » peut être un atout pour une jeune équipe.

La piste Force India est-elle définitivement enterrée ?
Je n’en sais rien… Ils sont toujours au téléphone donc j’attends, mais ça ne m’empêche pas d’avoir des plans définis à 90% à côté.

Donc vous avez un plan B…
J’ai plusieurs plans B même…

Pouvez-vous nous en dire plus ?
J’avais des opportunités pour être en F1 l’année prochaine mais je les ai refusé parce que je ne veux pas me retrouver encore troisième pilote. Les règlements ont tellement évolué que le 3e pilote ne roule pas, il est plus en spectateur et je ne suis pas très bon spectateur. Ça sera surement orienté vers une équipe française sur des courses internationales dans du prototype, et peut-être d’autres petites choses à l’étranger...

On a parle de Champcar…
Peut-être (rires). Il y a encore beaucoup de négociations en cours. J’ai reçu des offres très sympas de certaines équipes bien positionnées. Comme j’ai envie de faire de la course en 2008, je pense que ce sera le cas.

Avez-vous des regrets concernant la F1 ?
Pas du tout ! On m’a donné les opportunités de rouler je l’ai fait. On a roulé avec Renault, on a gagné un championnat du monde. Je suis passé dans d’autres équipes après, j’ai réussi à faire quelques courses malgré le fait que j’étais dans un voiture obsolète, mais bon c’était le jeu, j’étais heureux chaque fois que je me réveillais le matin.

Est-ce si difficile pour un Français de trouver un baquet ?
Il est difficile d’être en F1 en tant que titulaire pour la simple raison qu’il y a vingt-deux places et qu’un GP de F1 génère tous les quinze jours la même audience que la Coupe di monde de football…

Vous reverra-t-on en F1 un jour ?
Pourquoi pas ? Les portes ne sont pas fermées, j’ai gardé de bons contacts avec les écuries, mais ma priorité est de rouler. Si ça n’arrive pas en F1, ça se fera ailleurs. Si j’avais voulu rester en F1 l’année prochaine, j’aurais eu la possibilité, mais je ne veux plus faire du développement.

La rédaction-Intégrale Sport (R. Massé)