Lagardère Sports renonce au projet de Val d’Europe

Mauvaise nouvelle pour l’avenir de la F1 en France. Le principal partenaire du projet de création d’un circuit dans l’est parisien a décidé de se retirer « faute d’accord avec toutes les parties prenantes. »

La probabilité de revoir un jour un Grand Prix de France de Formule 1 dans le calendrier de la FIA, l'épreuve étant déjà supprimée pour la saison 2009, a pris un sacré coup dans l’aile avec l’annonce par Lagardère Sports du retrait du projet de créer un circuit au Val d’Europe. Largardère Sport s’était associé à l’exploitant de parcs de loisirs, Euro Disney, dans un projet mené par l’ancien pilote Alain Prost, et avec la bénédiction de Bernie Ecclestone, grand argentier de la F1.

« Malgré la qualité du dossier constitué par les deux partenaires privés et le soutien de Bernie Ecclestone, il s'est avéré impossible de trouver un accord avec les autres parties prenantes, dont l'engagement était une condition indispensable, permettant d'aboutir à l'élaboration d'un projet viable, a écrit Lagardère Sports dans un communiqué. Dans ces conditions, Lagardère Sports, en accord avec Euro Disney, a décidé de ne pas donner suite au projet d'organiser en 2010 le Grand Prix de France de Formule 1 dans la région du Val d'Europe », conclut le communiqué.

Le coût du projet était évalué à 60 millions d’euros, provenant du Groupe Lagardère Sport, Euro Disney devant fournir les terrains.

Une opposition est née parmi les populations de Seine-et-Marne, ce département de l’est parisien, qui avaient manifesté le 15 novembre.

Le circuit de Val d’Europe semblait le plus abouti parmi six projets présentés pour remplacer le circuit de Magny-Cours dans la Nièvre, qui n’avait plus les faveurs des dirigeants de la F1.

La rédaction - Avec AFP