
Jacques Villeneuve : « Avec une nouvelle équipe, il y a des possibilités de progresser rapidement »

Le pilote canadien espère revenir en F1. - -
Jacques, on vous voit régulièrement dans les paddocks ces derniers temps...
Quand je suis en Europe, j’en profite. Monaco est une course à laquelle j’aime bien assister. Il y a une bonne ambiance. Vendredi, j’étais à Spa en Belgique pour les 24 Heures. Ce n’est pas très loin. C’était une bonne occasion pour venir ici à Budapest et pour travailler sur les projets F1.
On a parlé de vous dans l’écurie américaine USF1 l’an prochain. Même si vous avez démenti, avez-vous des contacts ?
Oui, j’ai vu à Monaco qu’il y avait des possibilités et des réactions positives. J’ai semé et tranquillement, ça pousse. Il faut laisser aller les choses.
Il y a un réel engouement autour de vous. Est-ce que cela peut être un argument pour votre retour ?
Pour les commanditaires, il est clair que c’est un argument. Par ailleurs, il n’y a plus d’essais, plus d’électronique, les pilotes travaillent avec les ingénieurs, comme avant. L’expérience est donc très importante. Quand une équipe veut un pilote jeune, elle a besoin d’un pilote expérimenté pour l’aider à progresser. C’est le cas avec les nouvelles écuries. Il y a pas mal d’arguments positifs mais j’attends de voir si cela va marcher ou pas.
La cible, c’est donc une nouvelle équipe ?
Ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus intéressant parce que cela signifie quelques années difficiles. Je n’ai pas dix années devant moi. Je n’ai plus 20 ans. Si le projet durait dix ans, ce serait frustrant. Mais avec une nouvelle équipe, il y a des possibilités de progresser rapidement. Il y a beaucoup de changements en F1. Mais le plus intéressent serait d’intégrer une équipe déjà existante.
Un mot sur le circuit du Hungaroring où vous vous êtes imposé en 1996 et 1997 ?
J’ai de très bons souvenirs ici. C’est un circuit très difficile et très physique, où on peut toujours faire un résultat même quand on n’est pas au point.