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Hamilton : "Egaler mon idole Ayrton Senna, c’est fou"

Lewis Hamilton

Lewis Hamilton - AFP

Lewis Hamilton a décroché le troisième titre mondial de sa carrière, ce dimanche après sa victoire lors d’un Grand Prix des Etats-Unis à rebondissements. Le Britannique de 30 ans n’en revient pas d’égaler l’ancien pilote brésilien, Ayrton Senna, qui était son modèle quand il était petit.

Lewis, que ressentez-vous après avoir remporté le troisième titre mondial de votre carrière ?

Je réalise un rêve d'enfant, j'ai encore du mal à expliquer tout ce que je ressens. Au moment où je vous parle, je me souviens du premier Grand Prix auquel j'ai assisté avec mon père quand j’étais enfant. C’était le GP de Grande-Bretagne. Et me dire que je suis triple champion du monde aujourd’hui, c'est incroyable! Je veux remercier mes parents pour tous les sacrifices qu'ils ont faits. Je veux aussi envoyer un message aux jeunes du monde entier : il ne faut jamais abandonner et perdre espoir. Aujourd’hui, j'ai pensé plusieurs fois que je n’allais pas gagner la course mais je n'ai jamais perdu espoir.

Avec ce troisième titre, vous rejoignez le Brésilien Ayrton Senna. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

C'est quelque chose de vraiment important à mes yeux. C’est l'idole de mon enfance, mon modèle. Je n’ai jamais cru que je pourrais avoir trois titres comme lui. Quand j'étais petit, je voulais être champion du monde, c'est fou de se dire que maintenant, je le suis trois fois.

Où pensez-vous vous arrêter ?

Je m’étais secrètement fixé comme objectif de décrocher trois titres mondiaux comme Senna, même si je ne suis pas brésilien. Je veux essayer de continuer à gagner sans me mettre d'objectifs de nombre de titres ou de victoires.

Ce titre arrive aussi au terme d’une course complètement folle. Comment l’avez-vous vécue ?

C'était une course extraordinaire. J’ai fait un bon départ mais j’ai quand même dû me battre face aux autres pilotes. J'ai connu des hauts et des bas, j'étais en tête puis je suis retombé en 4e position. Quand la piste s'est asséchée, c'est devenu très difficile. Nico (Rosberg) a connu son petit problème (alors en tête, l’Allemand a commis un petit écart lors du 49e tour, laissant la première place à son équipier), je suis passé en tête. Les dix derniers tours ont été très difficiles.

Ce titre est-il le plus facile que vous ayez décroché puisqu’il intervient trois courses avant la fin du championnat du monde ?

Les deux premières fois (en 2008 et 2014), le titre mondial s'était joué lors de la dernière course de la saison. Ce qui est spécial pour moi cette année, je me répète, c'est d'égaler Ayrton Senna.