
Grand Prix de France: les mesures du circuit Paul-Ricard pour préserver l'environnement
Théâtre du Grand Prix de France de Formule 1 du 21 au 23 juin, le circuit Paul-Richard du Castellet (Var) essaye d'être le plus vert possible. De nombreux équipements ont été installés pour réduire l'empreinte écologique sur le circuit qui, fait rarissime, est situé dans le parc naturel régional de la Sainte-Baume.
Pour superviser les opérations et réduire au maximum les dégâts causés par l'activité automobile et la venue des milliers de spectateurs, une responsable développement durable a été nommée. "Nous avons à coeur d'entretenir nos espaces verts, de protéger notre environnement", assure Nathalie Reitzer au micro de RMC Sport.
Ruches, eau réutilisée, panneaux photovoltaïques...
Par exemple, quatre ruches sont situées aux abords du tracé. Cela permet notamment de vérifier la pollution atmosphérique. "Nos abeilles, qui sont analysées deux fois par an par un laboratoire scientifique, démontre la qualité de l'air, de l'eau et l'absence d'impact négatif sur la nature environnante", soutient Nathalie Reitzer.
D'autres installations vertes ont été mises en place: un lac artificiel de 60.000 mètres cube pour réutiliser des eaux de pluie et de ruissellement, 20.000 m² de panneaux photovoltaïques, ainsi que des bornes de recharge électrique.
Aussi, avant chaque course, les écuries sont prévenues que les organisateurs veulent recycler les déchets dits valorisables. En 2017, le circuit dit avoir pris en charge 2.400 litres d'huiles usagées, 2.300 pneus et 67 kg de cartouches d'encre.