RMC Sport

Grand Prix de France: la frustration de Grosjean après sa 17e place en qualifs

Devant son public, Romain Grosjean n'a réalisé que le 17e temps de la séance de qualifications du Grand Prix de France, samedi. Au micro de RMC, il a évoqué un "problème de balance" et constate des défauts structurels sur sa voiture.

À domicile, il espérait sans doute vivre un meilleur week-end. Éliminé dès la première manche (Q1), Romain Grosjean (Haas) n'a signé que le 17e temps de la séance de qualifications du Grand Prix de France de Formule 1, samedi sur le circuit Paul-Ricard du Castellet. Profitant d'une lourde pénalité de Kvyat, le pilote franco-suisse sera en 16e position sur la grille de départ, dimanche. Une maigre consolation avant une course qui s'annonce pénible, alors que le meilleur Français, Pierre Gasly, partira 9e avec sa Red Bull.

"Ça coûte cher"

Romain Grosjean a tout perdu sur une erreur dans sa dernière tentative en Q1. Alors que ses concurrents ont, dans l'ensemble, amélioré leurs chronos pour s'éloigner ou s'extirper de la zone rouge, le Français est parti à la faute sur une réaccélération dans la chicane nord. Impossible donc de faire mieux que son précédent chrono (1:31.626), plus lent de 181 centièmes par rapport à Alexander Albon (Toro Rosso), dernier qualifié pour la Q2.

"On a un problème de balance, ici", a d'abord souligné Romain Grosjean au micro de RMC, pour expliquer sa perte d'adhérence sur le train arrière. Le visage fermé, il n'a pas caché sa frustration concernant les performances de sa monoplace structurellement moins performante que celle de son coéquipier: "Je n'ai pas l'évolution de Magnussen depuis deux week-ends et, ici, ça coûte cher".

Magnussen à sa portée

Aussi, Romain Grosjean s'interroge sur le "développement" de la voiture qui "demande beaucoup de travail". Pour lui, le problème de la voiture n'est plus seulement lié aux difficultés rencontrées en début de saison pour monter en température les pneus. Car, compte tenu des spécificités du sinueux circuit Paul-Ricard, il est difficile de mettre l'accent sur cette explication. "Il fait 58 degrés au sol, il y a énormément de virages rapides et on n'arrive pas à aller plus vite", s'étonne-t-il.

Seulement 17e au championnat du monde des pilotes, avec deux petits points, Romain Grosjean ne va sans doute pas pouvoir compter sur ce GP de France pour retrouver le sourire. Il peut néanmoins espérer battre Kevin Magnussen qui, 15e sur la grille, n'a manifestement pas des améliorations très performantes.

Julien Absalon