GP du Japon : Alonso a "un moteur de GP2"

Onzième du Grand Prix du Japon, Fernando Alonso (McLaren-Honda) a critiqué son moteur pendant la course. Sur les terres de Honda !

Fernando Alonso perd ses nerfs. En galère toute la saison avec sa McLaren-Honda, l’Espagnol, double champion du monde (2005, 2006), a terminé à la 11e place du Grand Prix du Japon ce dimanche. Une course marquée par ses commentaires à la radio. "Un moteur de GP2, un moteur de GP2 ! On dirait du GP2, a lâché le pilote à son équipe. C’est gênant. Très gênant." Une critique de Honda… sur les terres du motoriste japonais ! Ron Dennis n’a pas vraiment aimé, même si Fernando Alonso a répété sa foi en McLaren-Honda après le Grand Prix.

Ron Dennis était avec les patrons de Honda

"Il a exprimé sa frustration. Je ne pense pas qu’il avait besoin de faire des commentaires. Ce n’était pas particulièrement constructif, a regretté Ron Dennis, le patron de l'écurie. On est au Japon, à Suzuka, le circuit de Honda. On est avec le président de Honda, le chef du secteur recherche et développement, le directeur exécutif des moteurs. Les trois personnes les plus expérimentées et les plus impliquées pour gagner un titre mondial. Ça marche moins bien que ce qu’ils avaient prévu, mais leur envie et leur engagement n’ont pas diminué. »

Alonso s’explique sur Twitter

Devant les réactions suscitées par ses commentaires pendant le Grand Prix du Japon, Fernando Alonso s’est expliqué sur Twitter. "Quelques petites choses à propos d’aujourd’hui qui ne semblent pas être claires pour tout le monde. C’était notre 3e meilleur résultat de la saison !! On continue de travailler dur. Quand on se bat dans un groupe, c’est difficile. On veut tous gagner et parfois on le dit à la radio, mais ça devrait rester une conversation privée. Personne ne doit avoir de doute, j’ai trois ans de contrat avec McLaren et ma carrière en F1 se terminera avec cette équipe. En gagnant tout, j’espère ! C’est très simple. Maintenant, quelques jours de repos avant la Russie, où on cherchera à réduire l’écart avec les meilleurs."