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GP d’Allemagne: les cinq faits marquants d’une course d’anthologie

Verstappen-Vettel-Kvyat, c'est l'étonnant podium du Grand Prix d'Allemagne disputé ce dimanche sur le circuit d'Hockenheim. Une course folle disputée sous la pluie et marquée par la 11e place de Lewis Hamilton (Mercedes) et de nombreux abandons, dont celui de Valtteri Bottas.

Les changements de pneus de Verstappen

La 7e victoire du Néerlandais restera comme l’une des plus belles de sa carrière. Parti en 1ere ligne aux côtés de Lewis Hamilton, il a certes bénéficié des nombreuses erreurs commises par ses adversaires. Mais lors d’une course disputée sous des conditions météorologiques changeantes mais le plus souvent sous la pluie, sa Red Bull fut la plus redoutable. Le Néerlandais a surtout été très malin, profitant des régimes de safety car pour changer souvent de pneumatiques. Pas moins de cinq changements entre pneus intermédiaires, médium et pneus slick pour finir. "Aujourd’hui, il a été le plus solide", note Adrien Tambay. Vainqueur devant Vettel et le Russe Kvyat, Verstappen reste 3e au classement général des pilotes mais n’est plus qu’à 22 points de Valtteri Bottas.

La folle remontée de Vettel

"C'était très long. Par moment, on avait l'impression que ça ne s'arrêterait jamais." Sebastian Vettel a fait l’ascenseur émotionnel ce week-end. Parti dernier sur la grille de départ après des qualifications cauchemardesques samedi, l’Allemand a été l’auteur d’une folle remontée dans des conditions dantesques. "C'était amusant mais il était très difficile de savoir si vous preniez ou non les bonnes décisions", a-t-il commenté. Au final, le quadruple champion du monde amène sa Ferrari à la 2e place après deux derniers dépassements qui ont rendu dingue son public.

Hamilton à la faute

Week-end pourri pour le champion du monde britannique. Malade samedi, il avait réussi à décrocher la pole position. Mais s’il a pris les commandes de la course, un tête-à-queue dans un virage au 30e tour a été fatal à son aileron avant. Après que la panique se soit invitée dans le stand Mercedes (50’’ d’arrêt), il n’a jamais réussi à revenir dans le coup, commettant une nouvelle faute puis écopant d’une pénalité de 5’’ pour une entrée non réglementaire dans les stands. Le champion britannique ne termine même pas dans les points (11e).

Bottas dans les graviers

Si Lewis Hamilton finit très loin du podium, son équipier chez Valtteri Bottas n’a même pas fini la course. Au 56e tour, alors qu’il semblait en mesure de se battre pour la victoire avec Verstappen, le Finlandais a envoyé sa monoplace dans les graviers. Un abandon qui plombe le week-end de Mercedes. Il faut remonter au Grand Prix d’Autriche, au mois de juillet 2018, pour trouver la trace du dernier podium sans pilote de l’écurie allemande.

Grosjean et Magnussen s’accrochent encore

On prend les mêmes et on recommence. Après leur accrochage fatal lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont encore joué avec le feu. Au 58e tour, leurs Haas ont joué à frotti-frotta sans que cet accrochage ne les contraigne, cette fois, à l’abandon. Respectivement 9e et 10e, ils ont néanmoins provoqué le regard noir de leur boss Günther Steiner. Après une réunion post-Silverstone houleuse, les murs devraient encore trembler dans les bureaux de l’écurie US.

AB avec LV