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F1 : Renault veut revenir en rachetant Lotus

La dernière F1 100% Renault, en 2009

La dernière F1 100% Renault, en 2009 - AFP

Après avoir vendu son écurie à Genii Capital en 2010, Renault a engagé le rachat de Lotus selon nos informations. Le constructeur français a décidé de revenir pleinement en F1.

Oublié quand les victoires s’enchaînent, critiqué quand les podiums s’éloignent. Pour Renault, la situation a assez duré. Après plusieurs mois de discussions et d’hésitations, le constructeur français a décidé de revenir pleinement en F1, avec sa propre écurie et plus seulement comme motoriste, notamment de Red Bull. Selon nos informations, la marque au losange a engagé le rachat de Lotus. La structure qu’elle avait vendue en 2010 à Genii Capital.

Il reste un seul obstacle, la validation par le conseil d’administration de Renault. Si le feu vert est donné, l’officialisation du retour de Renault en F1 pourrait être rapide. Peut-être même avant la fin de l’été. En coulisses, les contours de la nouvelle écurie Renault se dessinent déjà. Alain Prost, ambassadeur de la marque au losange, pourrait se retrouver parmi les dirigeants. Et les profils des deux pilotes sont définis. Un étranger, de préférence jeune et d’un pays où Renault a une marge de développement. Et un Français.

Grosjean : « Certainement quelque chose qui me tenterait »

Romain Grosjean, qui a brièvement piloté avec un châssis et un moteur Renault en 2009 (7 GP) avant les alliances Lotus-Renault (2012-2014) puis Lotus-Mercedes (2015), pourrait être intéressé. « C’est certainement quelque chose qui me tenterait », a-t-il reconnu dans le Super Moscato Show jeudi sur RMC, avant le Grand Prix de Grande-Bretagne ce week-end à Silverstone. Il sera peut-être au volant de l’une des voitures qui devra rétablir la réputation de Renault.

Car depuis les titres mondiaux de 2005 et 2006, comme constructeur et chez les pilotes avec Fernando Alonso, la marque au losange a souffert de l’affaire du GP de Singapour en 2008 et a eu du mal à sortir de l’ombre pendant le règne de Sebastian Vettel avec Red Bull-Renault (2010-2013). La pression sera donc grande et s’inscrira dans le contexte d’une discipline qui cherche à regagner le cœur des fans. Des mesures pour garantir la sportivité, le spectacle. Le retour d’un constructeur français historique, avec 35 victoires au compteur entre 1979 et 2008. La F1 va-t-elle remonter la pente ?

la rédaction avec LA et AA