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GP de Bahreïn: pourquoi Ocon a reçu une telle avalanche de pénalités

La chaîne officielle de la Formule 1 est revenue sur le Grand Prix cauchemardesque d'Esteban Ocon ce week-end à Bahreïn. Le Français, parti 9e, a abandonné à 16 tours de l'arrivée après une série de sanctions qui ont plombé sa course.

1. Un mauvais positionnement sur la grille de départ

Tout a mal commencé. Sur la grille de départ, le Français n'est pas parfaitement situé entre les bandes au sol où doivent se trouver les pilotes. Avec une vue de face de la grille, on peut voir son Alpine légèrement trop à droite, par rapport aux monoplaces devant. Pour ce mauvais placement, Ocon écope de cinq secondes de pénalité.

2. Un mécanicien trop pressé

Esteban Ocon doit rentrer aux stands pour purger sa pénalité de cinq secondes. Durant ce laps de temps, aucun mécanicien ne peut intervenir sur la voiture. Si l'inverse se passe, une autre pénalité est distribuée. C'est justement ce qu'il advient: après étude précise des images, la FIA a vu qu'un mécanicien était entré en contact avec l'Alpine d'Ocon 0.4 seconde trop tôt... Résultat: nouvelle pénalité de dix secondes.

3. Trop vite dans la voie des stands

La dernière pénalité s'explique par une vitesse trop élevée... de 0,1 km/h dans la voie des stands. Le pilote tricolore est flashé à 80,1km/h au lieu des 80km/h réglementaires. Il écope d'une troisième pénalité de cinq secondes. La course d'Ocon est ruinée par cette succession d'erreurs. Son équipe finira par le rappeler et abandonner à 16 tours de l'arrivée pour préserver la monoplace.


Enervé et frustré, Ocon avait du mal à comprendre après la course: "Ce n'était pas notre jour aujourd'hui. D'habitude, nous sommes plutôt bons sur ces aspects opérationnels, les pit-stops, s'arrêter aux bons endroits, ce sont des choses sur lesquels nous travaillons beaucoup. Tout s'est mal passé aujourd'hui." Le patron de l'équipe Otmar Szafnauer n'en disait pas moins : "Compte tenu de la façon dont tout s’est déroulé, nous quittons également Bahreïn en sachant que nous avons beaucoup de travail devant nous. Du côté d’Esteban, et opérationnellement, nous devons faire mieux pour nous assurer qu’il n’y ait pas de répétition de ce qui s’est passé aujourd’hui."

Valentin Jamin