
F1: Ferrari a dévoilé sa monoplace pour la saison 2020
Elle a fait sa première apparition mondiale dans le majestueux théâtre Romolo Valli de Reggio d'Émilie, au son d'une composition d'un orchestre accompagné par Benny Benassi. La Scuderia Ferrari a dévoilé mardi en grandes pompes sa nouvelle monoplace, baptisée SF1000. Une cérémonie qui s'est déroulée précisément un mois avant les premières séances d'essais libres du Grand Prix d'Australie qui ouvrira la saison 2020 de Formule 1.
La nouvelle voiture de Sebastian Vettel et Charles Leclerc tire son nom du nombre de Grand Prix disputés que l'écurie italienne atteindra cette saison. "C'est une année très particulière. Ce sont les 70 ans de la F1, nous sommes là depuis le début et nous allons atteindre le chiffre de 1000 Grands Prix, ce qui est quelque chose d'incroyable", a déclaré Mattia Binotto, le manager général de l'équipe.
Pas de bouleversements esthétiques
D'ordinaire, les nouveaux bolides du cheval cabré sont présentés au fief de Maranello. Cette exception à Reggio d'Émilie n'est pas anodine, comme l'a expliqué le président du groupe John Elkann: "C'est un endroit très important pour notre pays. C'est dans cette ville qu'a été créé le drapeau tricolore, devenu celui de l'Italie. Et Ferrari est fière de l'Italie et de représenter l'Italie".
Sur le plan esthétique, la SF1000 donne l'impression d'être identique à celle de l'an passé. Bien que la peinture rouge soit plus profonde, mais toujours aussi mate, le design graphique n'a presque pas évolué. Le blanc est quasiment absent, le noir ayant été privilégié pour les sponsors.
Des solution techniques "malignes"
"Peut-être qu'elle ressemble beaucoup à la SF90, mais je peux vous assurer qu'elle est très différente", a affirmé Mattia Binotto, assurément bien plus intéressé par les évolutions techniques qui doivent permettre à la Scuderia de retrouver un titre qui lui échappe depuis douze ans pour les pilotes et onze pour les constructeurs.
"Je l'aime beaucoup. Elle est beaucoup plus étroite à l'arrière que l'an dernier et elle est aussi plus rouge, c'est encore mieux. (...) Nous avons trouvé des solutions malignes. Je suis impatient de la conduire, c'est encore plus fascinant que de la regarder", s'est réjoui le quadruple champion du monde allemand Sebastian Vettel (32 ans). "Je connais désormais l'équipe, et plus ou moins la voiture. C'est une nouvelle voiture, mais une amélioration de celle de l'an dernier", a lancé de son côté le jeune pilote monégasque Charles Leclerc (22 ans), qui a profité de l'hiver pour prolonger son contrat jusqu'en 2024 après seulement une saison comme titulaire.
La saison passée, l'association entre l'expérimenté Allemand, 32 ans, et le jeune Monégasque, 22 ans, avait tourné au duel, lequel avait atteint son paroxysme lorsque les deux pilotes s'étaient percutés durant le Grand Prix du Brésil. Charles Leclerc avait dominé son coéquipier avec 264 points, contre 240 à Sebastian Vettel. Bien loin des 326 unités de Valtteri Bottas et des 413 points du sextuple champion du monde Lewis Hamilton avec l'indétrônable Mercedes.