Bourdais : « Il n’y aura pas de regrets »

Après quatre titres de champion de ChampCar consécutifs, Sébastien Bourdais entre dans le bal de la F1 et fait ses premiers essais en ce moment à Barcelone.

C’est sur un nouveau titre en ChampCar que Sébastien Bourdais a quitté les Etats-Unis pour, enfin, tenter sa chance en F1. Il réalise d’ailleurs en ce moment ses premiers tours de roues avec la Toro Rosso sur le circuit de Catalogne en Espagne. Il devient ainsi le premier pilote français depuis Olivier Panis à obtenir un baquet de pilote titulaire. « C’est un honneur », explique d’ailleurs Sébastien Bourdais. « Mais il faut démystifier le truc parce que sinon, on passe son temps à dire "c’est fantastique" et ce n’est pas comme ça que l’on peut se concentrer sur ce qu’il faut faire ». (Voir extrait sonore ci-contre)
Un public français qui attend beaucoup de son arrivée sur les circuits de F1. « Les attentes du public sont importantes puisqu’ils ont été mal habitués avec Alain (Prost) », plaisante même l’intéressé. « En France, il y a un passé qui fait que, peut être un petit plus en France qu’ailleurs, on aime le sport surtout quand ça gagne. Après, il faut aussi comprendre que l’on entre pas en F1 dans les mêmes conditions que Hamilton cette année. Il faut voir au niveau des résultats l’année prochaine mais il y a un coup à jouer », déclare le pilote français. (Voir extrait sonore ci-contre)

Un choix risqué puisqu’il quitte une Top Team du ChampCar pour rejoindre une écurie de fond de grille de F1. « J’aurais pu rester aux Etats-Unis et essayer de faire de la Nascar et y aller pour l’argent. Mais en ce qui me concerne, ça restait un chapitre non entamé et je n’arrivais pas à trouver de bonnes raisons de ne pas le faire. Je savais que pourrais le regretter toute ma vie si je ne tentais pas le coup, mais il n’y aura pas de regrets ». (Voir extrait sonore ci-contre)
Mardi, Sébastien Bourdais a réalisé le 15ème temps (sur 20) lors des essais sur le circuit de Catalogne. Une séance dominée par l’Allemand Michael Schumacher sur Ferrari.

La rédaction