Coronavirus: le pilote français Van Beveren met en jeu sa moto pour aider la Croix-Rouge

Le pilote français Adrien Van Beveren a décidé de céder sa moto d'entraînement dans une tombola, afin de récolter des fonds pour la Croix-Rouge dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Aider la Croix-Rouge et avoir une chance de gagner une Yamaha YZ450F, avec cinq euros seulement. C'est ce que propose Adrien Van Beveren, dans le cadre du soutien aux personnels soignants et aux personnes touchées par la pandémie de coronavirus. Le pilote français de 29 ans, triple champion de France de courses sur sable et quatrième du Dakar 2017, a décidé de mettre en jeu sa moto d'entraînement pour la bonne cause. Elle est à gagner dans une tombola, dont les bénéfices seront directement reversés à l'association humanitaire.

"Le confinement est pour l’instant notre seule vraie solution pour aider le monde a se débarrasser de ce virus, cependant il est vraiment difficile de rester chez soi inactif face à la situation... J’ai donc cherché une action à mener pour apporter un soutien à ma façon à ceux qui aident le monde à faire face", explique le pilote audomarois, triple vainqueur de l'Enduropale du Touquet dans un communiqué.

La Croix-Rouge aide les personnes vulnérables

L'heureux élu sera connu par tirage au sort à la fin du confinement en vigueur en France. Celui-ci sera sans doute prolongé "dans les prochains jours", selon les propos tenus mercredi par la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

La Croix-Rouge française a multiplié les appels aux dons ces derniers jours, notamment pour venir en aide aux besoins sanitaires des personnes isolées et vulnérables. "Avec 48€, vous permettez à deux personnes isolées de recevoir chez elles des produits d’hygiène permettant de prendre soin d’eux pendant 8 jours", souligne-t-elle notamment.

Depuis le début de la crise sanitaire, la France compte au moins 1.100 décès et plus de 2.500 patients en réanimation à cause du Covid-19. Le bilan officiel des morts est inférieur à la réalité, car les décès en milieu hospitalier "ne représentent qu'une faible part de la mortalité" dans le pays, a relevé le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, évoquant la situation dramatique dans les Ehpad.

Julien Absalon