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24 Heures du Mans: troisième victoire consécutive pour Toyota

La Toyota de Sebastien Buemi

La Toyota de Sebastien Buemi - @AFP

Le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Kazuki Nakajima, associés cette année au Néo-Zélandais Brendon Hartley à bord de la Toyota n°8, ont permis à l'écurie japonaise de triompher sur le circuit des 24 Heures du Mans pour la troisième année consécutive.

Toyota a décroché une troisième victoire consécutive aux 24 heures du Mans ce dimanche malgré l’opposition inattendue des voitures de l'écurie suisse Rebellion qui se sont longtemps échangées la deuxième place en fonction des arrêts au stand. 

La deuxième place va à la Rebellion de Norman Nato, Bruno Senna et Gustavo Menezes qui devance l'autre Toyota de Kamui Kobayashi, Mike Conway et Jose Maria Lopez. 

C'est encore donc la Toyota n°8, celle-là même qui a déjà gagné ces deux dernières années, avec Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima aux commandes, qui a triomphé dans cette légendaire course d’endurance. Les deux hommes étaient épaulés en 2018 et 2019 par le double champion de Formule 1 Fernando Alonso qui a décidé de faire l'impasse sur l'épreuve mancelle cette année pour préparer son retour en Formule 1.

Il a été remplacé par le Néo-Zélandais Brendon Hartley, déjà vainqueur au Mans en 2017 avec Porsche. L'autre voiture japonaise, la N.7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et Jose Maria Lopez aura encore une fois été malchanceuse.

Kobayashi échoue dans sa quête

Partie en pole position samedi, elle a mené jusqu'à la mi-course avant de passer une demi-heure aux stands pour changer de turbo, tombant du coup à la 4e place. La mine déconfite de Kamui Kobayashi en sortant de sa voiture après l'avoir ramenée au stand en disait long sur la déception du pilote japonais. Trois fois 2e en 2019, 2018 et 2017, "Koba", un ex-pilote de Formule 1, entendait bien prendre sa revanche cette année. Manqué.

Le constructeur japonais partait grandissime favori pour une 3e victoire consécutive au Mans. Mais sa supériorité, sur le papier, a été remise en question par la balance de performance (BoP) qui a réduit son avantage par rapport aux Rebellion, une écurie privée qui participe pour la dernière fois aux 24 Heures. 

QM avec AFP